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Kitchen Battle : une dose de créativité en cuisine 

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Pour des participants, Kitchen Battle est un moyen de se perfectionner et de concrétiser leur rêve de devenir chef. Alors que pour d’autres, c’est l’occasion de partager leur amour pour la cuisine. Voici quatre des seize candidats sélectionnés. La nouvelle émission sera bientôt lancée par Le Défi Digital et TéléPlus en collaboration avec Tea Blenders Ltd et Island Meat Distribution. Les épisodes de Kitchen Battle seront diffusés sur la page Facebook Defimedia.info et la chaîne YouTube de TéléPlus.

Kormagen Valaven : entre préservation de l’héritage et modernité

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Kormagen Valaven a 18 ans et rêve de devenir chef.

En mai, Kormagen Valaven a reçu la médaille Bronze Chef 2022. Il avait envoyé une photo de son plat à l’organisation Best of Gastronomie International. À 18 ans, il veut repousser ses limites en participant à Kitchen Battle. Kormagen Valaven (Nelvin) entreprend actuellement le « Diploma in Culinary Arts » à Polytechnics Mauritius.

L’habitant d’Hermitage confie qu’il suit les dernières nouvelles locales sur la page Instagram du Défi. « Sur le fil d’actualité, je suis tombé sur l’annonce de Kitchen Battle. Ce concours culinaire est une plateforme pour partager ma passion pour la cuisine. Je n’ai donc pas tardé à m’enregistrer », raconte-t-il. Deux semaines après, il est informé que sa candidature est retenue pour les auditions. 

Kormagen Valaven opte alors pour un plat synonyme de richesse culturelle. Il prépare des fruits de mer, car l’île est entourée d’eau. Il ajoute des petits légumes et une sauce créole. Le plat est accompagné d’un riz pilaf. 

Ce concours est une plateforme pour partager ma passion. Je n’ai donc pas tardé à m’enregistrer»

La cuisine fusion est son domaine de prédilection. « Je privilégie la cuisine locale afin de préserver l’héritage de nos ancêtres. Mais j’y ajoute ma touche personnelle et une pincée de modernité. » Par exemple, il lui arrive de préparer des tagliatelles crémeuses au masala accompagnées de crevettes épicées et de feuilles de kari poule frites. 

Kormagen Valaven est passionné de cuisine depuis l’âge de 4 ans. Il commence par aider sa mère à préparer le repas. Il apprend d’abord à bouillir des nouilles instantanées. À 10 ans, il développe une aisance en cuisine et se met à frire des burgers et des œufs. Puis, en rentrant de l’école, il cuisine une soupe de lentilles ou un curry pour le dîner. 

Durant le second confinement, en avril 2021, il lance la page mau_lakwizin sur Instagram. Il y partage des photos de ses plats. 

Le rêve de cet ex-élève du Vacoas State Secondary School, qui  a bouclé sa scolarité en 2021, est de travailler comme chef dans un hôte et d’acquérir de l’expérience sur un bateau de croisière. Son objectif ultime est d’ouvrir son restaurant. 

Chitrasing Sewraj Thakooree : L’innovation aux fourneaux

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Chitrasing Sewraj Thakooree indique que le poulet et l’ananas se marient parfaitement. 

Chitrasing Sewraj Thakooree est aussi à l’aise dans la préparation des plats traditionnels que des recettes innovantes. Elle participe à Kitchen Battle pour faire montre de son talent. 

Cette femme au foyer de 37 ans est une habituée des concours culinaires. En suivant l’actualité sur la page Facebook Defimedia.info, elle a pris connaissance de la tenue du concours. Elle en a parlé à son époux et s’est enregistrée. 

Quand elle a été sélectionnée pour les auditions, elle a voulu mettre les petits plats dans les grands. « J’ai voulu préparer le poulet d’une façon créative. Nous sommes habitués au ‘kari’, au kalia et à la daube. Mais nous pensons rarement à l’associer à l’ananas. Ces deux saveurs sont complémentaires. » 

J’aimais regarder ma mère cuisiner. J’ai hérité de sa passion»

L’habitante de Nouvelle-France a réalisé un poulet à l’ananas accompagné de riz sauté et d’une salade de concombre. Sa recette a eu l’effet escompté sur le jury. 

Chitrasing Sewraj Thakooree arpente la cuisine depuis qu’elle est adolescente. « J’aimais regarder ma mère cuisiner. J’ai hérité de sa passion. Lors de mes premiers essais, il y avait un peu de gaspillage d’ingrédients. Mais j’ai persévéré et je me suis perfectionnée », dit-elle. 

Après le mariage, elle a suivi des cours de cuisine. Lasagne, chicken manchurian, chaussons de poulet, catless de poulet avec le vermicelle grillé comme panure et kalia de poulet sont parmi ses plats de prédilection. Le kalia de poulet est le plat préféré de son époux. 

Cette mère d’un garçonnet souhaite suivre des cours à l’École hôtelière Sir Gaëtan Duval pour se perfectionner. Elle rêve de devenir chef.

Gilbert Vythilingum : des plats familiaux à partir d’ingrédients oubliés

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Gilbert Vythilingum, 55 ans, compte trente ans d’expérience comme restaurant manager.

Gilbert Vythilingum, 55 ans, est Restaurant Manager. Il évolue dans le monde de l’hôtellerie depuis 30 ans. Bien qu’il soit en salle en journée, c’est dans la cuisine qu’on le retrouve en soirée. Il y concocte des plats pas comme les autres pour ses proches. Il sublime des aliments rares ou oubliés : margoses, endives, chevrettes sèches, « brède » de moringa (mouroum), rave, fruit à pain...

La cuisine lui est venue tout naturellement, à l’adolescence. 

« J’ai toujours été admiratif devant mon père qui pouvait cuisiner pendant des heures pour ses convives », raconte-t-il. Lui aussi a envie d’impressionner ses proches. À 16 ans, il se met aux fourneaux pour aider sa mère. 

Quand je reçois des invités,  je ne suis pas du genre à aller au supermarché. Je prépare quelque chose à partir de ce que j’ai sous la main»

Propulsé, une fois adulte, dans l’univers hôtelier, il se frotte à la cuisine gastronomique. Toutefois, ce qui lui plaît, ce sont les plats de tous les jours. 
« Quand je reçois des invités, je ne suis pas du genre à aller au supermarché. J’ouvre mon réfrigérateur et je prépare quelque chose à partir de ce que j’ai sous la main. » 

Gilbert Vythilingum s’est lancé le défi de faire ses enfants manger les aliments qu’ils n’aimaient pas. Il les incorpore dans les plats sans qu’ils le sachent. « Au bout du compte, ils finissent toujours par apprécier ce qu’ils mangent. »

Il a impressionné le jury, pendant les auditions, avec un plat original : un poulet à la margose et un gratin à base de chevrettes et de « brède mouroum ». Un mélange peu probable qui a conquis le jury. 

Improvisation et invention font partie de son quotidien en cuisine. Mais c’est la première fois qu’il était jugé par un jury de quatre chefs. « J’ai été surpris d’apprendre qu’ils ont apprécié mon plat et qu’ils avaient fait une découverte. » 

Manome Curpen : cocktail d’amour et d’expérience

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Manome Curpen cuisine depuis l’âge de 13 ans.

Habituée des concours culinaires, Manome Curpen avait terminé à la troisième place du concours gâteaux Divali de Radio Plus en 2020. « Mo pa kapav res anplas kan mo trouv bann konkour kiliner », explique-t-elle. 

Cette femme de 56 ans, qui est la cuisinière d’une ONG, a appris la cuisine sur le tas et surtout avec beaucoup de pratique. Lorsqu’elle voit une recette, elle se l’approprie. À l’instar de sa fameuse moussaka, dont elle seule a le secret. Elle a un ingrédient que même le jury a eu du mal à déceler. 

Cette moussaka est devenue le plat favori de ses proches. À tel point qu’à chaque événement, elle le propose systématiquement en entrée ou en plat principal. « Je me demandais ce que j’allais cuisiner pour le concours et c’est la moussaka qui m’est venue en tête. » 

J’aime cuisiner et ce concours est l’occasion pour moi de montrer ce que je sais faire»

Manome Curpen s’est levée à 5 h 30 pour préparer son plat le jour des auditions. « Lorsque j’ai présenté mon plat aux chefs, il était froid, mais je n’ai pas voulu le réchauffer. Je savais que j’avais des candidats remplis de potentiel face à moi, mais je me suis dit ça passe ou ça casse. C’était une vraie fierté pour moi d’entendre l’appréciation du jury. »

Fort de ses trente années d’expérience en cuisine, Manome Curpen raconte qu’elle a commencé à l’âge de 13 ans. Son premier plat était un curry de pomme de terre avec des épices qu’elle avait sous la main. Sa grand-mère l’avait complimentée. « J’ai eu envie de continuer et j’ai appris la base de la cuisine en demandant des conseils autour de moi. » 

Sa patronne lui a offert un livre de recettes, dans lequel elle a appris à cuisiner des plats moins traditionnels. Ce qui lui a permis de développer davantage son amour pour la cuisine. Elle veut toujours parfaire ses connaissances. Dans les livres ou sur les réseaux sociaux, elle tente à chaque fois de revisiter des plats populaires. 

« J’aime cuisiner et ce concours est l’occasion pour moi de montrer ce que je sais faire », lance-t-elle.

 

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