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Kitchen Battle : la passion culinaire de quatre candidats

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Ils ont un talent inné pour la cuisine et font partie des seize participants de Kitchen Battle. Ce concours culinaire est organisé par le Défi Digital et TéléPlus, en collaboration avec Tea Blenders Ltd et Island Meat Distribution. Les « battles » seront bientôt diffusées sur la page Facebook Defimedia.info et la chaîne YouTube de TéléPlus.

Andriano Cayama : adepte de la cuisine fusion

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Andriano Cayama a pu maîtriser son stress durant sa présentation.

Andriano Cayama, 20 ans, a préparé une sauce curry au lait de coco accompagné de cuisse de poulet grillé et de tagliatelle avec des feuilles de curry. Il doit sa qualification à une fusion de la cuisine mauricienne et italienne. Il a misé sur son appréciation pour les pâtes. De plus, il a récemment décroché un emploi dans un restaurant dont la spécialité est la cuisine italienne. 

L’habitant de Quatre-Bornes ne cache pas qu’il était stressé durant la sélection. « Mes mains tremblaient. Mais une fois le plat prêt, j’étais animé par un sentiment de satisfaction. Et j’ai pu faire ma présentation », dit-il. 

Andriano Cayama apprend des techniques pour maîtriser son stress car il veut aller aussi loin que possible dans Kitchen Battle. Il visionne aussi les vidéos de recettes et fait des essais. Il a une prédilection pour la cuisine fusion. 

« La cuisine fusion permet de tirer le meilleur de différents ingrédients pour obtenir des saveurs inattendues et agréables. Cela exige aussi de la créativité, car une bonne association des ingrédients assure une harmonie dans l’assiette », avance cet étudiant en première année à Polytechnics Mauritius. 

Andriano Cayama a hérité son amour pour la cuisine de sa grand-mère. « Je devais avoir 11 ou 12 ans quand j’ai cuisiné pour la première fois avec ma grand-mère. Nous avons préparé un rougaille de chevrettes séchées », raconte-t-il. 

En Form IV, il opte pour « Food & Nutrition » au collège Adventist, à Phoenix. Son enseignante l’encourage dans son parcours culinaire. Mais il ne décroche pas les cinq « Credits » obligatoires pour poursuivre sa scolarité. 

Il s’accorde alors un temps de réflexion. Peu après, il découvre le « Diploma in Culinary Arts ». « J’ai eu un nouvel espoir et j’ai décidé d’avancer dans un domaine que j’apprécie. L’expérience en classe et sur le campus a accentué ma passion pour la cuisine. » 

Andriano Cayama rêve de devenir chef et souhaite acquérir de l’expérience. 

Deevilesh Omrawoo : de la télécommunication aux fourneaux 

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Il aime explorer de nouvelles saveurs et utilise sa sauce de « butter chicken » dans un briani ou sur une pizza.

Le parcours de Deevilesh Omrawoo est plutôt atypique. C’est sans regret que le jeune homme de 25 ans, domicilié à Tyack, poursuit son rêve. Il avait initialement opté pour des études en télécommunication. « Mes parents me disaient que je n’aurais pas d’avenir dans la cuisine », raconte-t-il.

Au bout de deux ans, il troque son matériel d’ingénieur pour des ustensiles de cuisine en soirée. Porté par sa passion, il travaille comme helper dans un restaurant. C’est pendant le confinement qu’il lance la page Instagram The Tipsy Chef, encouragé par ses amis. « Je mettais l’accent sur la cuisine facile à réaliser à la maison. » 

Il finit par franchir le pas. Aussitôt ses études en télécommunication terminées, il s’inscrit comme étudiant en « Hospitality Management with culinary arts » à l’École Hôtelière Sir Gaëtan Duval. 

« J’ai eu le soutien de ma famille qui a compris que c’était ma voie. » 

Deevilesh Omrawoo poursuit enfin sa passion depuis avril 2022. « Je décrirais ma cuisine comme une fusion innovante. J’aime explorer de nouveaux aliments et, surtout, des produits locaux. Je mise aussi beaucoup sur l’anti-gaspillage et j’utilise souvent des ingrédients peu coûteux dans mes plats. » 

Cette fois, il a voulu tenter sa chance au concours Kitchen Battle. « Je voulais surmonter mes craintes face à un jury de professionnels. » 

Le jour des auditions, son plat avait parfumé la pièce : un « butter chicken ». Il avait écrasé lui-même les épices pour la sauce. « La sauce du ‘butter chicken’ est versatile. Je l’utilise parfois pour un briani ou même pour une pizza. »

Pour l’instant, Deevilesh Omrawoo tente de se perfectionner en pâtisserie avec l’aide de ses amis. « J’ai un message pour les jeunes qui hésitent encore à se lancer. Il y a de l’avenir dans le domaine hôtelier et je les encourage à suivre cette voie. »

Yvanee Modely Veerasamy : la reine des vindayes 

Yvanee
Grâce à son vindaye d’ourite, elle s’est qualifiée pour les « battles ». Elle s’était lancée dans la restauration mais a dû fermer boutique à cause de la pandémie. 

Yvanee Modely Veerasamy mise sur une cuisine intuitive, une cuisine dont elle a le secret. On découvre ses racines à travers les épices et les saveurs. 

Mère de deux enfants, cette Vacoassienne de 31 ans a développé un amour pour la cuisine il y a quatre ans. Car si elle voyait chaque jour sa mère préparer des faratas dans son restaurant à Rose-Hill, cette voie ne l’intéressait pas à l’époque. 

Elle travaille pendant environ sept ans dans le département administratif d’une compagnie de construction. « J’ai eu des complications lors de ma grossesse. Ce qui m’a poussée à arrêter de travailler. J’étais souvent malade. » 

Elle se lance alors dans la restauration. « Mon mari m’a découragée car il savait que ce ne serait pas facile. J’ai quand même voulu essayer. Alors que j’étais enceinte de quatre mois, j’ai installé devant notre maison un espace pour grillade. » 

De bouche-à-oreille, son barbecue connaît une grande popularité, surpassant ses attentes. « J’ai commencé trois fois par semaine, de vendredi à dimanche, puis j’ai fini par trouver un local non loin de chez moi et c’est devenu un travail à temps plein. » 

Un jour, elle reçoit une commande de vindaye de poisson et d’ourite pour un événement. Elle relève le défi. « C’est devenu mon plat signature car j’ai ma touche personnelle. »

La pandémie l’oblige cependant à fermer boutique. Enceinte de son second enfant, elle prend de l’emploi comme agent d’assurance.

Yvanee Modely Veerasamy  confie qu’elle passe moins de temps en cuisine à cause de son emploi du temps chargé. Elle se fait toutefois un devoir, dès que l’occasion se présente, de cuisiner un bon plat au pain pour son époux et ses enfants. 

« Un jour de semaine, alors que j’étais en voiture j’ai entendu parler du concours Kitchen Battle à la radio. Je me suis inscrite tout de suite, sans conviction d’être choisie. » C’est sa première participation à un concours culinaire et lors des auditions elle était stressée. Elle confie toutefois qu’elle a vécu une belle expérience. Elle s’est qualifiée grâce à son vindaye d’ourite.

« J’ai beaucoup apprécié les commentaires des chefs. Ils m’aideront à m’améliorer pour la prochaine étape. Jusqu’ici je n’ai pas vraiment d’idées de ce que je pourrais préparer. » 

Nooriya Sobrattee : la cuisine est sa source de joie

Nooriya
Nooriya Sobrattee rêve de devenir cheffe. 

« Verrine Chocolate Peach Parfait » est la recette concoctée par Nooriya Sobrattee, pour la phase de sélection. « Ce dessert en verrine n’est pas simple à réaliser. Il requiert de la concentration, mais j’en prépare souvent, surtout pour mes convives », explique-t-elle. 

Âgée de 18 ans, elle s’amuse à préparer des desserts. Elle aime aussi cuire des massepains. « Mo enn eksper ladan. » Génoise, tarte à la banane, chou et doughnut sont ses autres spécialités. Nooriya Sobrattee veut faire montre de son talent inné pour la cuisine et s’approcher de son rêve de devenir chef. 

L’habitante de Bel-Air-Rivière-Sèche découvre sa passion à 15 ans. « On préparait des cupcakes à l’école et notre enseignante a apprécié. Elle nous a encouragés à continuer dans cette filière », raconte-t-elle. 

C’est ainsi qu’elle opte pour la matière « Food & Nutrition » en Form IV. Elle prépare des gâteaux et découvre de nouvelles recettes. « Graduellement, j’ai commencé à cuisiner des desserts et des pâtisseries à la maison. La cuisine me procure de la joie et contribue à me détendre. »

Nooriya Sobrattee met un terme à sa scolarité en 2021, après le School Certificate. « Je n’ai pas obtenu les cinq ‘credits’ nécessaires pour entamer le Lower VI », confie-t-elle. 

Avec le soutien de ses parents, elle se perfectionne dans la pâtisserie. Elle suit actuellement un cours dans ce domaine. « Ma formatrice, qui est cheffe, a pris connaissance du concours Kitchen Battle. Elle m’a envoyé une vidéo de l’annonce sur WhatsApp et m’a encouragée à y participer pour acquérir de l’expérience. Je me suis inscrite et j’ai été contente d’être sélectionnée. » 

Elle prend des commandes de gâteaux et propose aussi le service d’application du henné. 

 

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