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Kitchen Battle : la cuisine, une seconde nature

Portrait de quatre candidats retenus pour l’émission Kitchen Battle. Ils mettent en avant les plats traditionnels de Maurice et tentent de nouvelles recettes. Vous pourrez les voir à l’œuvre durant les « battles » qui seront diffusées sur la page Facebook Defimedia.info et la chaîne YouTube de TéléPlus. Ce concours culinaire est organisé par Défi Digital et TéléPlus, en collaboration avec Tea Blenders Ltd et Island Meat Distribution.

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Soomeiya Bibi Nadair : la tête dans les casseroles 

soomeiyaCuisiner est une seconde nature pour Soomeiya Bibi Nadair, 21 ans. Quand cette étudiante d’université n’a pas la tête dans ses bouquins, c’est derrière les fourneaux qu’on la retrouve. Elle prépare des plats savoureux pour sa famille, ses enseignants, ses amis et pour son plaisir personnel. 

« La cuisine est une passion qui me permet d’oublier mes problèmes. Je me sens confortable en cuisine. Comme nous avons besoin de nourriture pour vivre, je trouve qu’il faut savoir se faire plaisir », lance-t-elle.

Elle a commencé à cuisiner à l’âge de 15 ans. Son premier plat, des macaronis, s’est avéré réussi. C’était le début de son aventure culinaire. « Je cuisine principalement des plats qui me plaisent. Car je n’aime pas seulement cuisiner, mais aussi manger », confie-t-elle. 

La cuisine est une passion qui me permet d’oublier mes problèmes. Je me sens confortable en cuisine»

Soomeiya Bibi Nadair cuisine surtout des plats indiens et mauriciens : briani, butter chicken, kebab, tikka typiquement mauricien, daube, kalia, nouilles frites, riz frit, curry, grillade, amuse-bouches et desserts en tout genre. Elle a plus d’une corde à son arc et n’aime pas se limiter. 

« Quand j’ai vu l’annonce de Kitchen Battle, j’ai pensé à mes amis qui me disaient que le briani de légumes leur prenait du temps. Comme j’ai une méthode simple pour cuisiner ce plat, j’ai eu envie de participer au concours et de le proposer. » Pour Soomeiya Bibi Nadair, c’était l’occasion rêvée de partager sa recette avec le public. 

Elle était naturelle devant le jury lors des auditions. « Le jury m’a mise à l’aise. J’ai particulièrement apprécié les efforts des différents participants soutenus par leur famille. » Pour cette passionnée de cuisine, plus que la victoire, c’est la participation qui compte. C’est une expérience à vivre. « Je pense qu’on n’arrête jamais d’apprendre. On apprend de nouvelles choses tous les jours. Je voudrais améliorer mes cuissons et mettre en pratique de nouvelles techniques en moins de temps pour la prochaine étape du concours », fait-elle ressortir.

Laura Sangeeleemootoo : le goût du partage 

lauraLaura Sangeeleemootoo, secrétaire administrative de 42 ans, est une habituée des concours culinaires. Elle partage son amour pour la cuisine avec sa mère.

Au collège, raconte-t-elle, elle ne manquait jamais une classe de cuisine. Prenant plaisir à reproduire par la suite ce qu’elle avait appris.  Cet amour a grandi après son mariage et lorsqu’elle est devenue mère. D’autant que son époux est également amateur de gastronomie et que la cuisine est devenue leur terrain de jeu. 

« J’aidais mon époux qui préparait souvent des plats savoureux. Du coup, j’étais son commis et j’ai fini par développer cet amour aussi. Nous passons beaucoup de temps en cuisine, lui et moi. » Elle sera par la suite rejointe par ses enfants.

Aujourd’hui, c’est pour ses amis et sa famille que Laura Sangeeleemootoo cuisine lors des fêtes et des événements familiaux. « Être en cuisine me met de bonne humeur et me permet de me déstresser après le travail. La cuisine est pour moi un partage. Cela me garde positive et m’offre la possibilité d’évacuer mes émotions. » Pour elle, rien ne vaut le bonheur d’éveiller les papilles de ses convives. 

Kitchen Battle est un tremplin pour développer mon savoir-faire. C’est un challenge de pouvoir me mesurer à d’autres passionnés»

Curry de poulet, tartare de thon fumé à l’avocat et à la mangue, magret de canard et tandoori aux feuilles de curry font partie de ses spécialités. La mère de famille privilégie une cuisine responsable et prône l’antigaspillage. 

« Le gaspillage alimentaire nous concerne tous et j’y sensibilise mon entourage et mes enfants. » 

La qualité compte beaucoup lorsqu’elle cuisine. Selon Laura Sangeeleemootoo, il existe de nombreuses recettes simples et délicieuses à réaliser avec des restes. Avec le pain : un pudding, du pain perdu, des sub, de la chapelure. Avec des fruits : des compotes, des crumbles. Avec du poulet : une salade, un chutney. 

Lors des auditions, les chefs ont été conquis par son sens du détail et du goût. « Kitchen Battle est un tremplin pour développer mon savoir-faire. C’est un challenge de pouvoir me mesurer à d’autres passionnés de cuisine. Je partage aussi ma passion tout en apprenant. Les commentaires du jury ont été constructifs pour la suite. » 

La candidate se prépare désormais à viser la perfection, tout en apprenant à gérer son temps. Elle compte impressionner le jury au niveau de la créativité et du goût de ses plats. 

Veeramootoo Murdamoothoo : valoriser les denrées d’antan

veeramootoVeeramootoo Murdamoothoo (Vassou) participe à un concours culinaire pour la première fois. Âgé de 71 ans, il a envoyé sa candidature à Kitchen Battle après avoir entendu l’annonce sur les ondes de Radio Plus. 

« Je me suis inscrit afin de partager ma passion pour la cuisine. Je veux aussi montrer qu’on peut préparer des plats savoureux avec des denrées d’antan, comme le fruit à pain. Ce fruit et ses bienfaits sont peu connus de la nouvelle génération. Alors qu’il faisait partie de notre alimentation auparavant », fait ressortir le Curepipien.C’est ainsi qu’il a préparé un gratin de fruit à pain pour les auditions.

Il indique qu’il a voulu présenter une recette commune, mais avec une denrée rare. « J’ai l’habitude de réaliser un gratin avec des christophines (chouchou), de la calebasse et du giraumon. J’ai essayé le fruit à pain en gratin pour la première fois et j’ai eu le résultat escompté », dit-il. 

Les enfants ne disposent pas d’informations sur les bienfaits de certains produits d’antan comme le manioc. Je veux les mettre en avant»

Le retraité relate que le fruit à pain se déclinait jadis dans une variété de plats : gâteau, curry et bouilli. 

« Ce fruit est consistant. On le consommait bouilli et beurré, accompagné d’une tasse de thé chaud. » Il déplore le fait que la nouvelle génération s’est habituée à la restauration rapide et aux aliments transformés. « Les enfants ne disposent pas d’informations sur les bienfaits de certains produits d’antan comme le manioc. Je veux les mettre en avant. » Il souhaite aussi valoriser les plats traditionnels de la cuisine mauricienne : le curry de poisson avec des aubergines, le poulet au dal gram avec du masala ou encore l’agneau sauté.

Veeramootoo Murdamoothoo  est né dans une famille modeste. Il avait 10 ans quand il a faire frire un œuf et des morceaux de viande. « Ma mère travaillait dans les champs de canne et j’ai perdu mon père quand j’avais 8 ans. Comme je suis le plus jeune d’une fratrie de sept, je préparais certains repas. » 

Après le School Certificate, il prend de l’emploi dans le secteur de la construction. Il continue à cuisiner après le mariage bien que son épouse soit également un cordon-bleu. 

Il confie qu’il a un défaut. « Je préfère cuisiner plutôt que nettoyer la maison. Quand je cuisine, je fais du désordre. Quand j’ai terminé, je fais un effort pour remettre les produits et les ustensiles à leur place. » 

Et d’ajouter que ses deux enfants ont hérité de son talent. « Mon fils est en France. Il aime cuisiner pour son entourage. Quand j’y vais, je prépare les repas pour les proches, qui disent les apprécier. »

Deena Toylocco : l’amour de la bonne cuisine

deenaLa jacque est un fruit que Deena Toylocco, 39 ans, aime cuisiner. Elle a préparé un vindaye de poulet et de jacque pour épater le jury lors des auditions. 

« L’idée était de travailler avec un plat connu et apprécié. J’ai trouvé que la jacque se mariait très bien avec le vindaye de poulet. J’ai ajouté des tranches d’ananas caramélisées pour apporter une touche sucrée. Le plat n’était ni trop gras ni trop épicé », avance l’habitante d’Henrietta.
Elle participe pour la première fois à un concours culinaire. Kitchen Battle lui permet de vaincre sa timidité, de connaître d’autres passionnés de cuisine et d’échanger avec eux. 

C’est en surfant sur la page Facebook Defimedia.info qu’elle a vu l’annonce de Kitchen Battle. « Mes fils sont adeptes des concours culinaires télévisés sur les chaînes internationales. Ils m’ont encouragée à y participer car ils veulent me voir à la télévision. Pour leur faire plaisir et pour être vue comme une vedette aux yeux de mes fils, j’ai envoyé ma candidature. »

Ses enfants ont 8 et 10 ans. Ils l’ont accompagnée pendant les auditions. Fans de Radio Plus, ils suivent l’émission Allô Maurice durant le trajet pour l’école.

Mes fils sont adeptes des concours culinaires télévisés sur les chaînes internationales. Ils m’ont encouragée à y participer, ils veulent me voir à la télé»

Ils apprécient les pâtisseries que leur prépare leur mère. Pendant le week-end, ils ont droit à un repas spécial non végétarien. « À l’école, ils mangent des repas végétariens. Je leur fais donc plaisir en cuisinant du butter chicken et des naans par exemple, pendant le week-end », confie Deena Toylocco. 

Ses enfants mettent souvent la main à la pâte. Son époux l’aide également dans la préparation des repas. « Quand je prépare une nouvelle recette, il va goûter et me donner son avis », indique-t-elle.

La trentenaire a toujours aimé la cuisine de ses parents. « Quand j’étais petite, le crépitement de la fricassée au fond de la poêle et le parfum qui en émanait me fascinaient. Je m’empressais de remuer les ingrédients », raconte-t-elle. 

Deena Toylocco souhaite mettre en avant les plats que préparaient jadis ses grands-parents. « De nos jours, les enfants sont tournés vers la restauration rapide. Nous pouvons le préparer à la maison, de manière plus saine et équilibrée. Ainsi, les enfants seront plus intéressés à déguster les légumes. »

 

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