Après une semaine d’enquête, Shriduth Kamal Ransbeeharry, un policier affecté du poste de Terre-Rouge, a été arrêté par la brigade criminelle de Chemin-Grenier. Il serait impliqué dans un cas de kidnapping et de vol avec violence perpétré à Chamouny le dimanche 7 juillet.
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Le dimanche 14 juillet, après sept jours d’intenses investigations, le constable Shriduth Kamal Ransbeeharry, âgé de 37 ans et résidant à Grand-Baie, a été appréhendé par la brigade criminelle (CID) de Chemin-Grenier sous la direction de l’inspecteur Padayachi et la supervision du surintendant de police Surnam. Il est accusé d’avoir participé à l’agression et au kidnapping d’un chauffeur de taxi de 58 ans à Chamouny, aux côtés de ses complices Avish Carteh et Arvind Jogarah. Lors de l’agression, les malfrats avaient emporté un butin de plus d’un million de roupies.
Avish Carteh, l’un des principaux suspects, arrêté peu après le cas, a identifié positivement Shriduth Kamal Ransbeeharry après son arrestation. L’uniforme de police du suspect Ransbeeharry a été saisi lors d’une perquisition au poste de Terre-Rouge, où des menottes appartenant à la Mauritius Police Force ont également été découvertes.
L’enquête a également révélé des liens présumés avec l’ex-épouse de l’habitant de Chamouny, Chekoory Ramkissoon, soupçonnée d’avoir orchestré le crime avec la complicité de leur fils de 15 ans. Le mineur aurait refilé des informations cruciales à cette expédition à sa mère. Un quatrième suspect est activement recherché par la police criminelle de Chemin-Grenier.
Depuis son incarcération, Shriduth Kamal Ransbeeharry est accusé d’avoir utilisé son uniforme et ses menottes pour faciliter l’entrée forcée des malfaiteurs dans la maison du chauffeur de taxi. Le jour du délit, quatre individus, se faisant passer pour des policiers, avaient débarqué au domicile de l’ancien bijoutier tard dans la nuit du dimanche 7 juillet. Sous le prétexte d’une fouille pour chercher de la drogue – ils avaient même présenté ce qui serait un ‘Search Warrant’ -, quatre hommes, dont l’un d’eux portait un uniforme de police, étaient entrés chez l’ex-époux avant de l’attaquer. Ils ont fouillé la maison et vidé un coffre-fort contenant plus d’un million de roupies et des bijoux.
L’ex-époux de la présumée commanditaire a été agressé, menotté, puis embarqué de force dans le véhicule des agresseurs. « Nou bizin amenn ou kazern santral », lui aurait dit un des agresseurs. Ils avaient alors pris la direction de Grand-Bassin. « Kan inn ariv Les Mares misie ti met iniform-la inn tir mo menot, zot inn pous mwa monn tom dan kanivo ». Ce n’est que bien plus tard que le taximan a pu se rendre au poste de police pour rapporter sa mésaventure.
L’enquête avait vite permis aux limiers de retracer Chekoory Ramkissoon, Avish Carteh, Arvind Jogarah et le fils mineur.
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