Tandis que les enfants de son âge jouent et s’amusent, Keyla, âgée d’une année, doit se rendre constamment à la clinique. Elle a deux tumeurs aux reins et va bientôt débuter des séances de chimiothérapie. Par la suite, dans quelques semaines, elle va subir une lourde opération. Certes, elle bénéficie du soutien de ses parents, mais elle a également besoin de vous.
Keyla a deux tumeurs, l’une d’environ 3 centimètres au rein droit et l’autre de 8 centimètres au rein gauche. Après avoir subi une biopsie la semaine dernière, elle est retournée à la clinique où dans sa chambre, des jouets ont été placés pour l’égayer. La plupart du temps, la fillette n’arrive pas à fermer les yeux, comme sa maman, Nashwina Saminaden. Cette dernière veille sans relâche sur la petite malade et s’inquiète également pour l’aînée, âgée de 9 ans, qui réside en ce moment avec sa grand-mère et sa tante.
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Depuis que cette famille de Petite-Rivière a appris la mauvaise nouvelle, elle a totalement réorganisé son quotidien. C’est avec une grande tristesse que la maman revient sur ce jour fatidique. « Il y a un mois environ, alors que je lui donnais son bain, j’ai remarqué qu’elle avait une grosse boule aux reins. Je l’ai emmenée à l’hôpital, mais ils n’ont rien vu », relate-t-elle. Par la suite, elle a consulté plusieurs autres médecins qui lui ont dit de ne pas s’inquiéter et « que cela allait passer ». Une semaine plus tard, Nashwina est préoccupée. « Je lui ai donné les médicaments prescrits par les médecins, mais la boule était toujours là. J’avais besoin d’agir », indique notre interlocutrice. Elle décide de rendre visite à plusieurs docteurs qui avaient chacun un avis différent.
« Ma sœur et mon beau-frère m’ont proposé d’emmener Keyla à la clinique pour passer un scan. C’est là que nous avons appris l’existence de deux masses rénales. Un médecin nous a d’abord demandé de nous rendre à l’hôpital de Rose-Belle. Là-bas, nous avons appris qu’elle ne pourra pas être opérée avant deux mois. Nous étions inquiets, car on se demandait si elle pouvait attendre tout ce temps sans rien faire. Nous avons alors réclamé un rendez-vous en urgence avec Dr Kevin Teeroovengadum. Il nous a tout expliqué, même si ses réponses étaient dures à entendre. Ensuite, il a fait ressortir qu’il fallait qu’on se prépare à toutes les étapes qui attendaient Keyla », explique la mère de la fillette.
Quatre séances de chimio
Elle a été admise pour subir des tests supplémentaires la semaine dernière. Ensuite, vendredi dernier, elle est revenue pour commencer les traitements. « Elle devra faire au moins quatre séances de chimio et sera opérée par la suite. Pour le moment, tout se passe bien grâce au soutien de l’association Enn rev enn sourir. C’est un vrai soulagement que de savoir qu’une organisation est là pour soutenir les enfants malades ainsi que les proches. J’étais vraiment déboussolée, je me sentais mal et j’avais très peur pour mon enfant. Maintenant, je suis plus sereine. Nous recevons régulièrement la visite du médecin et de Karan Juglall, le directeur de l’organisation. Tout est très bien expliqué et j’ai placé toute ma confiance en eux. Je ne me sens plus vraiment seule dans cette épreuve », confie Nashwina. Celle-ci avoue avoir hâte de retrouver le reste de la famille. « Ma grande fille, très complice avec sa petite sœur, pleure, car elle est loin de nous. Malheureusement, à cause des problèmes de transport, elle ne peut pas se rendre à l’école. Nous espérons rentrer le plus vite possible à la maison pour que tout redevienne comme avant », fait remarquer notre interlocutrice.
Nashwina travaillait dans une usine, mais elle a cessé toute activité professionnelle depuis la naissance de la petite Keyla. « Elle est née avec des fissures au cœur et il fallait veiller constamment sur elle », explique-t-elle. Désormais, son époux est le seul gagne-pain de la famille. C’est pourquoi ils n’ont pas les moyens financiers pour payer les frais médicaux de leur fille. Ainsi, cette mère éplorée prend son courage à deux mains et lance le message suivant aux personnes qui voudraient soutenir la petite Keyla : « Je sais que nous ne nous connaissons pas. Cependant, si vous acceptez de contribuer à sauver la vie de mon enfant, je vous en serai éternellement reconnaissante. Pour tenir le coup, je continue à puiser dans mon courage. Je ne sais pas d’où il vient. Li kouma kan nou enn mama… », dit-elle en guise de conclusion.
Un cout de 1,2 million
Selon l’organisation Enn rev enn sourir, les couts des interventions de Keyla peuvent s’élever de Rs 1,2 à Rs 1,5 million. La petite fille a été diagnostiquée d’un cancer appelé néphroblastome bilatérale. Elle a toutes les chances de guérir si les soins sont prodigués à temps. Le traitement va s’étaler sur une période de six à huit mois. Il comprend deux interventions chirurgicales, des séances de chimiothérapie, ainsi que des soins psychologiques, entre autres. Avec l’aide du Dr Teeroovengadum et des autres médecins, trois autres enfants atteints de ce cancer vont mieux aujourd’hui.
Venir en aide à la petite Keyla
Si les parents font de leur mieux pour collecter de l’argent avec leur entourage pour les frais des traitements et de l’opération de la petite fille, cela ne suffit malheureusement pas. L’association Enn rev enn sourir’a également lancé un appel à l’aide pour cet enfant.
Voici les coordonnées bancaires de l’association pour faire un don :
MCB – 000447982141 – Enn rev enn sourir
IBAN : MU67MCBL0901000447982141000MUR
Code Swift : MCBLMUMU
Pour tout renseignement complémentaire, vous pouvez contacter l’association au 5909 9219
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