Il mène une vie trépidante. Lui, c’est Ken Arian. Il est Senior Advisor au bureau du Premier ministre. À 42 ans, il est marié et père d’un fils de huit ans.
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Auparavant cadre dans le privé, il a travaillé pour plusieurs grosses boîtes comme Air Mauritius, Harel Mallac et Currimjee… Depuis qu’il a atterri au bureau du chef du gouvernement, il n’a guère le temps de chômer. Ses journée sont longues et stressantes. Les journées débutent très tôt et se terminent tard. C’est la passion qui l’anime, qui le pousse à donner le tout pour le tout. Et surtout le meilleur de lui-même. Un perfectioniste. Il affirme que quand il veut quelque chose, il se donne à fond. Sa devise dans la vie est « Yes We Can ! ». Ken Arian déteste l’hypocrisie. Il préfère qu’une personne le critique en face plutôt que le faire derrière son dos. Se décrivant comme une personne « focus », il précise qu’il aime finir ce qu’il commence. Le Senior Advisor aime le sport mais a peu de temps pour en pratiquer. Il aime également la cinématographie. Il aime aussi aller pêcher avec son fils et, quand il a le temps, il se fait chef car il adore concocter de bons petits plats pour sa famille.
Coup de gueule
Incendie de la Cathédrale : histoire en fumée
C’est un sentiment de tristesse qui m’anime d’avoir vu des images de la Cathédrale de Paris en feu. On ne sait pas si c’est un accident ou un acte criminel. Étant un passionné d’histoire, j’ai beaucoup voyagé et je suis souvent allé en France. J’ai une licence en Lettres Modernes et j’ai étudié l’Histoire de France. J’ai passé beaucoup de temps à lire sur cette Cathédrale. C’est comme un pan de l’Histoire qui part en fumée. Je suis toutefois assez content d’avoir entendu le Président Macron dire qu’il allait tout mettre en œuvre pour restaurer la Cathédrale d’ici cinq ans. Il y a un appel à soutien et plusieurs personnes ont déjà répondu positivement pour pouvoir lever 800 millions de dollars. Reste à savoir pas si la Cathédrale sera comme avant. C’est un monument phare qui est visité par des millions de personnes par an. J’espère pouvoir y emmener mon fils un jour. Je souhaite retrouver ce magnifique monument gothique. En parlant de cela, on doit faire plus d’efforts à Maurice pour préserver notre patrimoine culturel. Je sais que le ministère des Arts et de la Culture a tout un programme dessus. On doit le préserver pour les générations à venir. C’est notre devoir de léguer cette histoire que nous avons vécue et que, j’espère, on pourra préserver.
Coup de cœur
Solidarité : force de Maurice
J’étais à Fond-du-Sac la semaine dernière. Je dois dire que la solidarité mauricienne est excellente. On sait qu’on ne peut rien faire contre le changement climatique. N’empêche, la solidarité des Mauriciens pour venir en aide aux citoyens en détresse touche le cœur. C’était pareil quand Rodrigues était touchée par des cyclones. Nombreuses sont les personnes qui ont pris des initiatives pour venir en aide aux Rodriguais. Pour moi, c’est quelque chose d’extraordinaire. Le gouvernement ne peut pas tout faire. Il y a beaucoup d’événements qui se passent dans nos vies. On a besoin de soutien. Et dans les moments difficiles, les Mauriciens n’attendent pas pour tendre la main à ceux qui en ont besoin. C’est cela la force de Maurice. Cela dépasse tous les clivages religieux, sociaux ou politiques. Il faut qu’on continue à garder cela. Voire même le chérir. Je crois que c’est très important que, dès un très jeune âge, on inculque ces valeurs à nos enfants, à la maison comme à l’école, car ils incarnent l’avenir.
Coup de blues
Regret : moins de temps avec mon fils
Je n’ai qu’un regret : ne pas avoir assez de temps à consacrer à ma famille. Surtout à mon fils qui me reproche de ne pas être assez présent. Nos parties de pêche, pendant lesquelles je pouvais passer des heures à flâner avec lui, me manquent. Je ne sais même plus quand était ma dernière sortie au cinéma. Sinon en week-end, en particulier les dimanches, j’essaye de trouver une ou deux heures pour avoir des moments privilégiés en famille. Soit préparer un repas soit aller au restaurant. En semaine, je n’ai pas vraiment le temps. Et je ne vois quasiment pas mon fils. Il est très attaché à moi depuis tout petit. Parfois, je perds la notion du temps tant je suis absorbé par ce que j’ai à faire. C’est comme une course contre la montre jusqu’à ce que mon fils me fasse une piqûre de rappel en me sortant des tournures de phrases incroyables.
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