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Kee Poo Kwee à Cascavelle : à la découverte de plats mauriciens qui sortent de l’ordinaire

Chris Erriah accueille ses premiers clients dès 4h30 du matin. Les clients se régalent. Le snack attire également de nombreux touristes.

Cela fait deux mois que Kee Poo Kwee a vu le jour à Xavier Cascavelle. Géré par Chris Erriah, le snack est spécialisé dans les repas authentiques et typiquement mauriciens, ainsi que les fruits de mer.  Rencontre.

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C’est dès 4h30 du matin que Kee Poo Kwee accueille ses premiers clients tous les jours sauf le dimanche. « Nous avons développé un nouveau concept qui nous démarque des autres restaurants de la région de Cascavelle.  Nous proposons des plats typiquement mauriciens à des prix abordables mais aussi des plats qui sortent de l’ordinaire », indique le gérant, Chris Erriah.  Par exemple, chez Kee Poo Kwee, hormis le classique mine bouilli poulet-œuf, les clients peuvent agrémenter leurs nouilles de calamar, hache d’arme, bénitier et palourde, ou encore savourer un bouillon de crabe et bigorneaux.  

« Nous ouvrons à 4h30 car nous recevons à cette heure-là des laboureurs et d’autres personnes qui partent travailler dans la région de Flic-en-Flac. Ils n’ont pas vraiment le temps de prendre le petit-déjeuner à la maison. Ainsi, nous proposons des pains avec une variété de curry », dit notre interlocuteur.  Il faut compter entre Rs 50 et Rs 80 pour le pain curry.  Le samedi, Chris Erriah reçoit également à partir de 5 heures du matin des noctambules sortant de discothèque. 

Les commerces de la région avaient protesté, craignant que je sois un nouveau concurrent. Mais ce n’est pas mon but. Tout le monde doit travailler. C’est la raison pour laquelle je suis venu avec un nouveau concept.»

Kee Poo Kwee attire aussi de nombreux touristes. En effet, le snack est situé à proximité de Casela World of Adventures. « Nous accueillons beaucoup de visiteurs du parc. Les Mauriciens ainsi que les touristes raffolent des plats que nous proposons », soutient le patron. Il raconte que ce n’était pas facile d’ouvrir le snack à Cascavelle.  « Les commerces de la région avaient protesté, craignant que je sois un nouveau concurrent. Mais ce n’est pas mon but. Tout le monde doit travailler.  C’est la raison pour laquelle je suis venu avec un nouveau concept », explique Chris Erriah. Il a investi quelque Rs 300 000 dans ce snack pour que les passants puissent s’asseoir et manger. « Ils peuvent également profiter d'une jolie vue sur la montagne et de la bonne musique », ajoute-t-il.  

L’ouverture jusqu’à 23 heures en projet 

Le snack ferme à 15 heures tous les jours. Cependant, en raison de la forte demande, Chris Erriah envisage d’étendre les horaires jusqu’à 23 heures. Et pour ce faire, il doit recruter. « Pour le moment, nous sommes sept, y compris moi-même, à travailler dans le snack. Mais pour pouvoir opérer jusque tard dans la soirée, il nous faut deux shifts. Nous sommes donc à la recherche de personnes dans la région pour travailler principalement en cuisine », indique le restaurateur. 

Il souligne qu’avec la coupe de la canne à sucre actuellement, les clients peuvent apprécier un magnifique coucher de soleil depuis son établissement. Le gérant envisage également d’ouvrir un autre snack à Flic-en-Flac. « Je recherche un emplacement approprié et j’espère que ce projet se concrétisera très bientôt », conclut-il.

Vie personnelle 

Âgé de 43 ans, Chris Erriah est marié et père de quatre enfants, dont trois issus de son premier mariage. « Mon benjamin est un bébé de quatre mois et il me comble de bonheur au quotidien », se réjouit-il. Si l’entrepreneur a réussi à réaliser son rêve, il affirme que c’est grâce à son épouse, Parika. « Il y a des hauts et des bas dans les affaires, mais ma femme est toujours à mes côtés pour me soutenir », dit-il.  Ses fils Miguel et Kevy, eux, travaillent à plein temps dans le snack. 

Afin d’assurer un équilibre entre travail et vie personnelle, Chris Erriah consacre le dimanche à sa famille. « Je me fais un devoir de sortir avec ma famille.  C’est primordial. » Ses passe-temps sont le vélo, la pétanque et la randonnée. Le restaurateur est également actif dans le social. « À travers mon snack, je fais souvent des dons de nourriture pour les personnes vulnérables et les seniors », confie-t-il. D’ailleurs, ce dimanche 6 août, il financera le repas d’une fête pour les personnes âgées à Bambous.

  • defimoteur

     

 

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