Katia Moochooram: une Miss Earth très terre à terre

[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"3442","attributes":{"class":"media-image wp-image-2583","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"420","height":"628","alt":"Katia Moochooram, mannequin mauricien"}}]] Katia Moochooram, mannequin mauricien

</div> Cette réorientation professionnelle, elle l’expli-quera en ces termes : « Quand on est constamment entouré de personnes dotées d’un esprit de compétition, ça finit par devenir lassant. J’ai décidé de ralentir le rythme pour faire ce que j’aime, pour être moi-même ! » affirme l’égérie de Michel Herbelin, marque française de la montre de luxe. Et ce que Katia Moochooram aime par-dessus tout, ce sont les animaux. Nous l’avons rencontrée à son domicile de Flic-en-Flac. Katia Moochooram confiera que son amour inconditionnel pour les bêtes ne date pas d’hier. Son témoignage rejoint également celui de sa mère, Dolly. [row custom_class=""][/row] [blockquote]« Petite, elle ramenait des animaux égarés à la maison. Je me souviendrais toujours de ce chien errant malade et dénué de pelage, qu’elle avait ramassé dans la rue », dit-elle. [/blockquote] Outre les chiens, Katia  aime aussi les chats, les poules et les canards, entre autres. Ce qui explique que son rêve le plus fou : « une petite maison en campagne avec une ferme remplie d’animaux ».

Rencontre avec un éléphant

Du haut de son mètre 71, la Mauricienne a  visité plusieurs pays du monde. Toutefois, l’une de ses plus belles rencontres demeure celle avec ‘Molo’, un éléphant d’Asie qu’elle croisera lors d’une escapade en Thaïlande. « Nous étions un groupe de touristes à visiter des éléphants dans leur environnement naturel. Tout d’un coup, le male dominant s’est approché de nous et s’est arrêté pile devant moi. Il s’est saisi de moi avec sa trompe. Même la guide n’en revenait pas. Elle m’a dit que c’était la première fois qu’elle voyait pareille chose. Je pense être en quelque sorte un ‘animal whisperer’ », estime le mannequin de l’agence indienne Inega, émue. Cette étrange connection avec les animaux, elle la partage également avec ses chiens, Bunny et Enzo. Vêtue de son attirail de Miss, d’un short, d’un chemisier sans manches et d’une paire de tongs, elle invitera son labrador noir Enzo à poser à ses côtés devant notre objectif. « C’est moi qui l’ai dressé », lance-t-elle, pendant que l’animal se plie à ses exigences. Depuis son sacre, elle a récemment pris une pose similaire pour le compte de la Pan African Animal Welfare Alliance (PAAWA), dans le cadre d’une campagne de protection pour les chiens errants. Celle-ci a pour but de responsabiliser les propriétaires, de trouver un toit aux chiens en s’assurant qu’ils aient l’espace et les conditions nécessaires à leur épanouissement.

Un esprit écologique

Pourquoi ce concours et pas un autre ? À cette question, elle répond avoir été séduite par l’esprit écologique qu’il promeut. Interrogée à la veille de son départ pour l’île de La Réunion, Katia indique qu’elle s’attaquera, dès son retour, aux réseaux sociaux. [blockquote]« Je voudrais devenir un exemple pour les jeunes. Vu que mon papa est inspecteur des écoles, j’espère organiser des ateliers pour éduquer les enfants du cycle primaire sur l’importance de l’écologie », clame-t-elle.[/blockquote] En outre, elle envisage d’utiliser son nouveau titre pour démarrer un projet lié au tri sélectif des ordures dans sa région. Pour le moment, il semble que Katia file sur son petit nuage. Sa carrière de mannequin étant ‘on hold’, elle va revoir ses priorités, rééquilibrer sa vie familiale, mais surtout rattraper les heures perdues de sommeil  durant ces dernières années. À la fin de son année de règne, elle prévoit de lancer sa propre entreprise : « Je ne sais pas encore ce que ce sera. Ce qui est sûr, c’est que ça n’aura rien à voir avec l’industrie de la mode ». Le choix est donc fait !