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Kalpana Koonjoo-Shah refuse une reconstitution des faits

Incriminée par la vidéosurveillance de l’hypermarché Carrefour de Riche-Terre, la police a demandé à Kalpana Koonjoo-Shah, ex-ministre de l’Égalité des genres et du Bien-être de la famille, de participer à une reconstitution des événements le vendredi 19 septembre. Mais elle a refusé. Au moment de quitter l’enceinte de la grande surface, Kalpana Koonjoo-Shah a été interpellée par un vigile le vendredi 19 septembre. Et elle a été conduite dans une salle privée pour être fouillée. Elle a volontairement retiré des produits cosmétiques, évalués à Rs 2 140, de son sac. Lors de son interrogatoire par la Criminal Investigation Division de Terre-Rouge, l’ex-ministre, âgée de 46 ans, a plaidé l’oubli et l’inadvertance dans le règlement de sa facture pour ces trois produits au niveau des caisses. Elle a ensuite été invitée par la police à participer à une reconstitution des événements, mais elle a décliné la proposition.

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Shoplifting

Informée de l’acte d’accusation de « Larceny: Shoplifting » pour lequel elle sera poursuivie, Kalpana Koonjoo-Shah a rejeté toute implication dans un quelconque cas de vol. Ce lundi 22 septembre, elle se présentera au poste de police de Terre-Rouge, avant d’être conduite devant le tribunal de district de Pamplemousses/Rivière-du-Rempart pour répondre d’une accusation provisoire de « Larceny: Shoplifting ». Vendredi, après son arrestation et son interrogatoire, Kalpana Koonjoo-Shah a été autorisée à rentrer chez elle.

Cette affaire fait grand bruit. Un superviseur de sécurité de Carrefour a porté plainte au poste de police de Terre-Rouge, vendredi à 12 h 28. Il indique qu’il visionnait la vidéosurveillance du rayon cosmétique et qu’il a vu une cliente placer des produits cosmétiques dans son sac. Cette dernière n’a pas payé pour ces produits.

Fuite de documents

Comment des documents appartenant à Carrefour Hypermarket et remis à la police ont-ils été étalés sur Facebook ? Le superviseur de la section de sécurité de Carrefour, qui a porté plainte pour vol à l’étalage, accuse les forces de l’ordre d’être responsables de la fuite de documents. Il dénonce qu’un document émanant du directeur général adjoint de Carrefour, l’autorisant à rapporter ce vol à la police et un reçu de l’hypermarché ont fuité sur des pages de certains journaux en ligne sur Facebook. La police a ouvert une enquête à la suite de cette plainte.

 

 

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