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Jugement dans l'affaire Betamax : Boolell réagit à l'intention du gouvernement d'introduire un Economic Offenders Bill

Interrogé sur l’intention du gouvernement d’introduire l’Economic Offenders Bill suite au jugement de la Cour suprême dans l'affaire Betamax, le député travailliste Arvin Boolell affirme qu'il s'agit d'une «comédie».

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«C’est une fin de règne. Kan fin de regne, kan lespri chavire, la fin inn koste », a-t-il lancé.

Le député du Parti Travailliste répondait à une question de la presse à l’issue de sa participation à un forum-débat, organisé par la Plateforme Militante, à la municipalité de Port-Louis, ce samedi après-midi 1er juin.

L'Attorney General, Maneesh Gobin, en conférence de presse ce samedi matin, a déclaré que «ce nou ki pou amen sa Economic Offenders Bill».

L'Economic Offenders Bill, soulignons-le, a été proposé par l’ancien Premier ministre, Navin Ramgoolam, lors du meeting du 1er-Mai du PTr. Les rouges souhaitent introduire une telle loi afin que les personnes responsables d’une mauvaise décision qui concerne les affaires de l'Etat, en fassent les frais, et non les contribuables.

Arvin Boolell a été aussi interrogé sur le jugement de la Cour suprême sur l’affaire Betamax.

«Je dois d’abord faire une lecture du jugement. Je ne peux pas faire des commentaires, si moi-même je le comprends superficiellement. (…) Nous sommes dans un Etat de droit. Le dernier recours reste le Privy Council », a souligné Arvin Boolell.

« Personne pa fer personne peur »
La Cour suprême a statué vendredi que le contrat Betamax pour le transport des produits pétroliers entre l'Inde et Maurice a été «alloué illégalement et en violation de la Public Procurement Act».

Selon la Cour suprême, il s’agit bien d’un contrat majeur qui a été alloué sans appel d’offres. La sentence arbitrale du centre d’arbitrage de Singapour et  condamnant la STC à verser Rs 4,7 milliards à la compagnie Betamax, a été donc annulée.

Le PTr doit-il s'inquiéter de ce jugement ? Répondant à cette question, l’élu de la circonscription numéro 18 (Belle-Rose/Quatre-Bornes) affirme qu’il n’est pas inquiet. «Je n’ai pas les compétences pour passer un jugement sur un verdict rendu par la Cour suprême. Je laisse le soin à ceux qui feront des analyses de commenter là-dessus. Nous sommes dans un Etat de droit. Personne pa fer personne peur», a avancé le député rouge.

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