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Journée mondiale du lupus : Pascaline Cotte, atteinte de cette maladie, raconte son quotidien

La Journée mondiale du lupus est observée ce vendredi 10 mai et ce depuis 2004 afin de sensibiliser le public sur cette maladie auto-immune. Les personnes qui en souffrent ont un surnombre de globules blancs qui affectent le corps au lieu de le protéger. Il n’y a pas de chiffres officiels disponibles quant au nombre de personnes atteintes de lupus à Maurice.

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Pascaline Cotte, une habitante de Roche-Brunes, âgée d’une trentaine d’années, est diagnostiquée en 2004. Elle est alors âgée de 20 ans. Elle confie que cette maladie est incurable et représente une bataille au quotidien. « Chaque cas est différent, je suis atteinte de lupus, je suis une personne handicapée, je n’ai pas peur de le dire. »

La vie n’est pas rose tous les jours 

La vie n’est pas rose tous les jours pour les personnes atteintes de lupus. « Parfois, nous n’avons pas le courage de nous lever pour accomplir les tâches quotidiennes et aller au travail», explique Pascaline Cotte. Douleurs articulaires, maux de tête, nausée, telles sont les complications qu’elle doit affronter. Elle ajoute : « Je dois prendre 15 à 16 médicaments par jour et ces trois dernières années n’ont pas été faciles. J’ai dû subir trois opérations à cause de la prise de cortisone et parce que mes organes ont été affectés. »

Symptômes différents pour chaque personne 

Pascaline Cotte est à la fleur de l’âge lorsqu’elle commence à souffrir de fortes fièvres. Les médecins n’arrivent pas à identifier la cause. « Mes parents croyaient que j’avais un cancer. » Puis, la nouvelle tombe : elle est atteinte de lupus. 

C’est finalement grâce à une de ses tantes qui souffrait de lupus que les tests adéquats ont pu être effectués et la maladie détectée.

« Les symptômes sont cependant différents pour chaque personne, souligne-t-elle. Si certains ont des problèmes de peaux (dont des taches en forme de papillon sur le visage), d’autres sont affectés dans leurs organes. »

Le traitement, prodigué par les médecins à l’hôpital, est efficace, affirme Pascaline Cotte qui souhaite néanmoins qu’il y ait plus de campagnes de sensibilisation afin de toucher le grand public.

Elle lâche tristement : « C’est difficile d’assumer le regard des gens sur nous, ils ne connaissent pas la maladie, ils ne comprennent souvent pas notre souffrance ! »

 

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