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Journée mondiale : cinq personnalités dévoilent les livres qui les ont marquées

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Créée par l’UNESCO en 1995, la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur est célébrée chaque 23 avril. Cinq personnalités de différents domaines racontent le(s) livre(s) qui les ont marquées. Certains de ces livres ont contribué à la personne qu’elles sont aujourd’hui.

Liza Gundowry, Miss Mauritius 2022 : « Le livre ‘Working Hard, Hardly Working’ m’est très utile »

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Liza Gundowry, la Miss Mauritius 2022, a toujours aimé la lecture. Une photo prise à l’université d’Oxford en Angleterre.

D’emblée, Liza Gundowry confie que cela fait longtemps qu’elle n’a pas lu un livre qui l’a marquée. Toutefois, la Miss Mauritius 2022 lit actuellement Working Hard, Hardly Working de Grace Beverley. Ce livre de développement personnel vise à aider la Gen Z à naviguer dans le monde du travail et la « hustle culture » souvent toxique, et à travailler de manière plus productive. 

« C’est un livre très utile pour moi en ce moment alors que je me prépare pour Miss Monde tout en gérant mon travail et mes responsabilités personnelles. Cependant, j’aimerais lire davantage de livres de fiction, comme lorsque j’étais petite fille », dit la jeune femme de 25 ans. 

Liza Gundowry a toujours aimé la lecture. « Avant même d’apprendre à lire, j’aimais quand mes parents ou les puéricultrices me lisaient des histoires. Une fois que j’ai appris à lire, je voulais tout lire tout le temps et à haute voix : des livres, des manuels d’instructions, même les affiches murales chez le dentiste ou les livres chez le pédiatre ! » se souvient-elle.   

Lorsqu’elle est arrivée en Angleterre à l’âge de 8 ans, elle a continué à lire, mais cette fois en anglais. « Cela m’a beaucoup aidée d’ailleurs dans l’acquisition de cette langue. Je n’ai pas tardé à apprendre l’anglais. Redécouvrir la lecture dans une nouvelle langue était une expérience tellement passionnante », souligne-t-elle. 

Liza Gundowry lisait tous les livres de Roald Dahl, Jacqueline Wilson et Michael Morpugo notamment. Elle dessinait aussi les personnages des livres qu’elle lisait et elle créait des dialogues entre différents personnages. Elle notait les noms des livres lus dans un carnet.  

« Cette expérience de la lecture durant mon enfance a fait de moi la personne que je suis aujourd’hui. J’aime écrire, je parle plusieurs langues, je pense que je communique assez bien avec un large éventail de vocabulaire », conclut-elle. 

Rachel de Spéville, comédienne et coach : « Le propos de ‘Soufi, mon amour’ m’a captivée »

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Rachel de Spéville a hérité de sa passion pour la lecture de sa maman.

Actuellement à l’affiche du film mauricien The Blue Penny, Rachel de Spéville est une habituée de la scène. La comédienne et coach de 35 ans lit quasiment tous les soirs. « J’aime faire de l’alternance dans mes lectures. J’ai toujours trois livres que je lis parallèlement : un roman pour l’évasion et des livres plus spécifiques pour la connaissance », dit cette habitante de The Mount, Pamplemousses. 

Soufi, mon amour, roman d’Elif Shafak, a laissé des traces en Rachel de Spéville. On y découvre deux histoires parallèles, celle d’Ella, une Américaine du XXIe siècle, et la rencontre du grand poète soufi Rûmi avec Shams un derviche errant au XIIe siècle. « Le propos de ce livre m’a captivée, on y explore l’amour et la spiritualité à travers la perspective du soufisme, une branche spirituelle de l’islam. J’ai aimé la variété des personnages et leurs points de vue : celui d’un ivrogne, d’un assassin, d’une prostituée, d’un novice, d’un saint et d’un poète », relate-t-elle. 

Rachel de Spéville a hérité de sa passion pour la lecture de sa maman. Quand elle était enfant et qu’elle ne savait pas lire, c’était un mystère pour elle de voir sa maman aussi absorbée par ses livres. 

« Elle avait toujours le nez dedans. » « Elle était là, mais je voyais bien qu’elle était ailleurs. Elle me disait toujours que lire c’est voyager. Elle m’a donné l’envie de lire, elle m’a donné des ailes », dit la comédienne. 

Elle fait ressortir que la lecture la nourrit. « La lecture a développé ma capacité d’analyse, ma connaissance générale, mon goût de l’aventure et du romanesque, elle me permet de m’interroger et d’évoluer sans cesse. Dans les moments difficiles, mes livres m’ont offert une échappée belle précieuse. Mes lectures m’ont façonnée en m’ouvrant vers le monde. »

Yanesh Seambur, Content Creator : « Le film ‘Nos étoiles contraires’ m’a motivé à lire le livre »

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Yanesh Seambur pose avec ses livres.

Il y a quelques années, Yanesh Seambur a découvert qu’il préférait les livres romantiques se terminant sur une note de trahison ou triste. C’est ainsi qu’il s’est intéressé au roman The Fault in Our Stars de John Green.

« Mon appréciation du film m’a motivé à lire le livre. L’auteur a le pouvoir de nous transporter dans ce monde par le biais des mots. Même si je lisais, je pouvais entendre la voix des personnages et visualiser chaque action », dit le Content Creator de 22 ans.

L’influenceur populaire pour son concept « Mama Lokal » confie qu’il ne lit pas tous les jours. « Petit, la lecture était obligatoire afin d’améliorer mon vocabulaire », souligne-t-il. Il a ainsi grandi en lisant les aventures des Famous Five par Enid Blyton. 

« J’étais en Form I (Grade 7, NdlR) quand j’ai découvert l’univers magique de la littérature anglaise. On lisait ‘David Copperfield’ par Charles Dickens. Toute la classe était attentive lors de la lecture du livre. Je visualisais l’histoire. Ensuite, on prenait plaisir à répondre aux questions liées aux différents éléments du livre », dit cet habitant de Vacoas. 

Il préfère le livre papier. « Le parfum émanant des pages est unique et plaisant. » Yanesh Seambur s’intéresse depuis peu aux livres en kreol morisien. Il a acheté Lalang pena lezo de Jacques Maunick. Il s’en inspire pour créer ses vidéos. 

Abdel Ruhomutally, Managing Director de GFA Insurance : « ‘The Power of Positive Thinking’ a façonné ma personnalité »

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Abdel Ruhomutally a une préférence pour les livres axés sur le développement personnel et certaines biographies.

La lecture est un outil pour s’instruire dans le cas d’Abdel Ruhomutally. « Ma passion pour la lecture découle de mon désir de toujours en apprendre plus, de découvrir et de me ressourcer constamment », indique le Managing Director de GFA Insurance. 

Il a une préférence pour les livres axés sur le développement personnel et la biographie des « business leaders » tels que Richard Branson, Donald Trump et Bill Gates. Un des livres ayant marqué son adolescence est The Power of Positive Thinking par Norman Vincent Peale. « Ce livre a façonné ma personnalité. Après trois décennies, j’ai lu que Norman Peale était le pasteur d’une église que Donald Trump fréquentait. Je vois toujours le verre à moitié rempli. Je vois dans les opportunités un moyen pour combler la partie vide », dit-il. 

Sa façon de penser a été renforcée par le livre The Monk Who Sold His Ferrari par Robin Sharma. « Ce livre a renforcé ma mission qui est d’être authentique, compatissant, sympathique et d’être à mon maximum en termes de productivité et de performance. Ce livre m’a également montré comment laisser une marque dans la vie des autres », affirme Abdel Ruhomutally. 

Il cite aussi le livre The Leader Who Had No Title par le même auteur, Winning de Jack Welch ainsi que You Can Win par Shiv Khera. 

Abdel Ruhomutally indique que ses parents l’ont initié à la lecture. Il était adolescent quand son papa l’a abonné au magazine américain Newsweek. « Ce magazine m’a permis d’accroître mes connaissances en économie mondiale, affaires et politique », se souvient-il. 

Ses enseignants, notamment celui de General Paper, l’ont également encouragé à lire. 

Deepa Bauhadoor, artiste : « Les mots me transportaient dans l’univers fantastique de ‘The Lord of the Rings’ »

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Deepa Bauhadoor (au c.) a transmis sa passion pour la lecture à ses filles Riit et Kohana.

Depuis plusieurs années, Deepa Bauhadoor transmet ses émotions dans ses peintures. L’artiste de 46 ans a grandi en dévorant les livres. Petite, elle était passionnée par Famous Five d’Enid Blyton ainsi que les livres de Christopher Pike. 

Elle a découvert le livre Kane and Abel de Jeffrey Howard Archer et elle a développé un intérêt pour le genre « political drama ». « Ensuite, j’ai été fascinée par la saga ‘The Lord of the Rings’ de J.R.R. Tolkien. Les mots me transportaient dans l’univers fantastique de ‘The Lord of the Rings’ et il y avait des cartes dans les livres. La façon dont ces cartes étaient tracées m’intriguait », dit-elle. Elle a trouvé que les cartes allaient au-delà du code littéraire. 

Deepa Bauhadoor était également passionnée par The Hobbit du même auteur ainsi que par The Da Vinci Code de Dan Brown. Elle a essayé les livres à caractère spirituel mais ce genre ne l’a pas captivée. « À force de lire, il ne serait pas étonnant qu’un jour je me mette à écrire », lance-t-elle. Elle a d’ailleurs commencé à écrire des textes pour accompagner ses tableaux. De plus, elle a transmis sa passion pour la lecture à ses filles.

L’origine de la Journée mondiale du livre

La Journée mondiale du livre et du droit d’auteur a pour but de promouvoir la lecture, la publication et les droits d’auteur. Elle a été initiée par l’UNESCO en 1995. Le 23 avril a été désigné car cette date marque le décès de trois auteurs de renom. Ils sont William Shakespeare, Miguel de Cervantes et Inca Garcilaso de la Vega.

 

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