Joe, le père de Bhavish, s’interroge sur la manière dont la police a forcé l’accès de la maison de son fils. Pour Joe Rosun, les policiers ont endommagé des panneaux de vitre en vue de tirer trois coups de feu.
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« Le policier aurait pu viser la jambe », lâche-t-il. Joe ne comprend pas pourquoi son fils a été « la cible de trois coups de feu ». Il s’interroge aussi sur le fait que des coups de feu ont été tirés à différents endroits de sa maison. « Les traces de sang en disent beaucoup. » Il est revenu sur l’exercice de reconstitution des faits effectué vendredi matin. Il explique avoir aperçu un policier indiquant la fenêtre de sa maison à travers laquelle il aurait tiré. « Be ti bizin ena mark bal la. Kifer tou tras bal lor mirail lot kote ? »
Joe Rosun est un homme meurtri. À son domicile, il demeure toujours pensif en regardant les traces de sang dans les différents endroits de sa maison. Il explique que le premier tir, qui a atteint Bhavish au cou, a provoqué une effusion de sang. Joe Rosun explique que trois premiers tirs ont été effectués à travers les grilles de la porte principale.
« Sa finn penetre lekor mo zanfan. » Joe soutient qu’une fois sur les lieux, les policiers se seraient acharnés sur son fils, blessé par balle, dans d’autres parties de la maison. « Zot finn donn li enn lot kout bal, kin flit so latet. » Grièvement blessé, selon Joe, son fils aurait été abandonné dans le salon. Il dit se demander pourquoi un policier aurait indiqué avoir tiré à travers une fenêtre. « Si samem kin pase, kadav la ti bizin pa dan sa pozision la », dit-il. Joe Rosun demande au commissaire de police de s’assurer que l’enquête soit effectuée de manière appropriée, sans cover-up.
Du côté de l’enquête de la MCIT, la thèse privilégiée jusqu’ici est que les policiers mandés sur les lieux, le soir du drame, auraient agi afin de protéger une mère en détresse d’un époux violent, qui était armé d’un sabre. Les enquêteurs des Casernes centrales expliquent aussi que les policiers sur les lieux ont accordé la priorité à la sécurité des enfants et de leur mère, face à un père qui était dans un état second. Les policiers sur place le jour fatidique ont expliqué que, malgré qu’ils aient tiré un premier coup de feu pour sommer Bhavish à se rendre, le père de famille n’a pas obéi. Le policier qui a fait feu a expliqué avoir alors tiré un deuxième coup, car le suspect s’apprêtait à projeter son enfant à terre. Blessé, Bhavish ne s’est pas rendu, mais a continué à être un danger. « Li finn al trap lot zanfan la, linn met kouto anba so lagorz », a soutenu un des policiers sur les lieux.
Maheshsing, le frère de Bhavish, est derrière les barreaux pour non-assistance à personne en danger. Il lui est reproché d’avoir empêché la police d’entrer dans la maison à leur arrivée sur les lieux.
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