L’ébauche de loi sur le financement politique sera probablement présentée à la rentrée parlementaire. C’est ce qu’a révélé le député Joe Lesjongard lors de l’émission Le Grand Journal de Radio Plus.
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L’ébauche de la loi sur le financement des partis politiques est au State Law Office. C’est ce qu’a affirmé le député du MSM, Joe Lesjongard, lors de l’émission Le Grand journal de Radio Plus animée, par Terence O’Neill et Ruzayna Beegun. Il a précisé qu’un travail avait déjà été fait à ce sujet et qu’il espérait que le document serait présenté à la rentrée parlementaire fin mars. Par ailleurs, il a affirmé que la Freedom of Information Act était une nécessité, car « l’information circule vite de nos jours, mais elle est parfois erronée ». « Ce genre de loi-cadre est extrêmement importante dans une société moderne », a-t-il ajouté.
Joe Lesjongard a également commenté la chute de Maurice dans le classement Transparency International. Le député qui est aussi président du comité parlementaire de l’Independent Commission against Corruption (Icac) a relativisé les choses. Pour lui, il faut se montrer prudent quant aux conclusions de ce rapport. « Les critères qui ont été pris en considération sont-ils pertinents ? » Selon le député, le pays se donne les moyens pour combattre la corruption. « Nous avons nos faiblesses, mais il est erroné de dire que nous ne faisons rien », a-t-il fait ressortir. Cependant, il a admis que le combat contre la corruption était une lutte internationale et qu’au niveau national, c’est « un fléau qui ronge notre société ».
Yousuf Mohamed, Senior Counsel, autre invité de l’émission, quant à lui, a indiqué qu’il ne faut pas se voiler la face. Selon lui, la corruption est présente dans tous les secteurs. Il a égratigné les politiciens qui sont, pour lui, « les premiers corrupteurs avec la quantité d’argent qui est distribué aux agents lors des campagnes électorales ».
Les deux invités ont été cependant d’accord qu’il fallait revoir la loi concernant la désignation du directeur de l’Icac. Yousuf Mohamed est d’avis qu’il faut revoir la loi afin que le Premier ministre ne soit pas impliqué dans la nomination du directeur de cette institution. « La méritocratie n’existe pas à Maurice. Il faut modifier la loi, afin que les politiciens ne puissent pas nommer leurs proches dans la Fonction publique », a ajouté l’avocat.
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