Jimmy Gassel: «Le caritatif et le droit sont mes premières amours»

Friends Trip de ce jeune DJ mauricien figure au classement des disques de l’année des radios de Maurice. Il prévoit deux soirées avec ses amis pour clôturer l’année. 2016 démarre en fanfare avec une tournée à La Réunion, à Dubayy et en Europe avant de lancer sa propre marque de vêtements « Bing ». Jimmy Gassel n’est pas un inconnu du public mauricien, surtout dans l’univers du clubbing. « Friends Trip », qui est le premier single de son premier album, est en passe de devenir le tube de l’été. Âgé de 37 ans, le DJ est réputé pour son style éclectique. Il s’inspire des influences des années 80 à ce jour : blues, Michaël Jackson, Cold Play et Guns N’ Roses. « Enfant, mon univers tournait autour de mes grands-parents paternels. Ils écoutaient sans cesse des tubes des années 60 et 70. Les platines et les cassettes étaient éparpillées ici et là dans la maison », se souvient-il. D’ailleurs, le père de Jimmy est bassiste pendant ses heures libres car il est policier de profession. Jimmy n’a que quatre ans quand sa mère décide de démarrer une nouvelle vie en France à l’issue de son divorce. Le jeune garçon fait alors des allers-retours entre Maurice et la France. [[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"5659","attributes":{"class":"media-image alignleft wp-image-12302","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"400","height":"230","alt":"Jimmy Gassel"}}]]En 1994, Jimmy découvre l’univers radiophonique. En parallèle avec ses études en communication avec le droit en option, il est animateur pour la radio de son lycée. Au cours de son adolescence, il se met à jouer à la batterie et du piano. À 17 ans, Jimmy est invité pour son talent d’animateur dans une boîte de nuit. « J’étais impressionné par la manière dont le DJ mixait les sons. Les clubbers étaient ensorcelés au rythme des platines du DJ », se remémore notre intervenant. Quelque temps plus tard, Jimmy Gassel a la chance d’être Light Jockey dans la discothèque Le Windsor à Avignon. « Le rôle de Light Jockey consistait à assurer le warm-up avant que le résident DJ ne prenne le relais. C’est en fait une tâche compliquée car il faut retenir les clubbers sur la piste. Deux mois après, le résident DJ est tombé malade et le gérant n’a pas pu lui trouver un remplaçant. Il m’a alors sollicité d’animer la soirée », relate Jimmy. Le jeune homme est resté pendant deux ans au service du Windsor. Entretemps, Jimmy poursuit ses études tertiaires en langues étrangères appliquées avec le droit en option. Après avoir complété l’université, il décide de changer d’air. Le jeune homme pose ses valises en Espagne plus précisément à Barcelone avant d’aller à Arbonne. Il y reste pendant quatre ans. « Je mixais 7 jours sur 7 en hiver alors qu’en été, je ne jouais qu’en week-end. Cela a été une expérience enrichissante », indique-t-il. L’opportunité de se rendre à Bora Club ne tarde pas à venir ! Un soir, Jimmy fait la rencontre d’un homme qui se présente comme l’un des gérants du Bora Club. « Il m’a dit qu’il est émerveillé par mes morceaux alors que je ne le connaissais pas. Il m’a alors proposé de l’accompagner au Bora Club. J’ai accepté d’y faire quelques essais et j’ai été parmi les deux DJ à être retenus sur dix candidatures », confie Jimmy. Cela fait 13 ans aujourd’hui depuis que Jimmy est résident DJ au Bora Club. Il est de plus le directeur artistique. « La discothèque est ouverte de mai à septembre. Rien qu’en cette période d’été, nous comptons 500 000 personnes, incluant les 50 000 habitants sur l’île. Je donne ainsi ma prestation devant des milliers de clubbers », dit-il. D’ailleurs, Jimmy se fait un devoir de mettre en avant Maurice là où il va. Cinq ans plus tôt, Jimmy lance son premier single « Twist that mind » avec Nitin Pentiah, chanteur du groupe La Foule. Puis il travaille avec Stéphanie Mardi et Anouchka Massoudy pour réaliser « Travel the World ». Après le succès retentissant de son premier album « Friends », il est à Maurice pour célébrer le Nouvel an tout en musique. Deux événements sont prévus. Le premier se tient le 31 décembre aux Enfants Terribles. Jimmy va retrouver son ami DJ Assad. Le 2 janvier 2016, il donne rendez-vous aux clubbers à Shotz, à  Flic-en-Flac. Il va être en compagnie de Willy William et DJ Assad. [[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"5660","attributes":{"class":"media-image aligncenter size-full wp-image-12304","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"679","height":"960","alt":"Jimmy Gassel"}}]] Le célibataire se concentre également sur les dernières touches à apporter à sa marque de vêtements Bing. « Les pièces seront tout aussi colorées que mon mode vestimentaire. Le lancement est prévu en février prochain », dit cet amoureux du sport. Après le football, le volley-ball et le tennis, Jimmy pratique le Krav-Maga. Il s’est récemment mis à ce sport de combat et d’arts martiaux. « Plus tard, je songe à me consacrer entièrement au social. Le caritatif et le droit sont mes premières amours. D’ailleurs, mes connaissances en droit acquis au lycée et à l’université m’aident déjà à ma carrière de DJ », soutient Jimmy. Depuis trois ans déjà, ce jeune homme visite régulièrement un orphelinat à Rose-Hill, où il va passer quelques moments avec les enfants et leur donner des cadeaux.