« Moroil opère à 75% de sa capacité pour répondre au besoin du marché de l’alimentation ». C’est ce qu’indique Jérôme Clarenc, directeur commercial de cette compagnie.«Nous avons repris depuis peule raffinage pour pouvoir répondre à la demande. Nous recevrons une cargaison additionnelle fin mai. Nous aurons alors la capacité de fournir le pays en huile raffinée de qualité. Dans la conjoncture, notre enseigne a pu assurer l’approvisionnement d’huile dans le pays malgré un effectif réduit», dit-il. Dès le 26 mars, poursuit Jérôme Clarenc, « une flotte réduite de camions était opérationnelle et, en une semaine, nous avons fait le nécessaire pour approvisionner les grandes surfaces ».
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Et d’ajouter : «Depuis la semaine dernière, nous avons doublé notre effectif pour la livraison. Ce qui nous a permis de toucher beaucoup plus de clients à travers l’île. Des abus sur le prix des huiles chez certains commerçants nous ont été rapportés. Nous sommes prêts à collaborer avec le ministère du Commerce pour y remédier».
«En ces temps difficiles, continue le directeur commercial de Moroil, il faut pouvoir compter sur une industrie locale forte plutôt que d’avoir à dépendre d’autres pays. C’est la grande leçon de cette crise ».
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