Jenny Adebiro met les points sur les « i ». La candidate battue du MMM au no 19 a réuni la presse ce vendredi matin à l’hôtel St-Georges, Port-Louis, au lendemain de sa démission de toutes les instances du MMM. Tantôt arborant un visage ferme, tantôt affichant un léger sourire, elle s’est expliquée sur les raisons qui l’ont motivée à claquer la porte des mauves.
A-t-elle quitté après avoir obtenu de l’argent ? Répondant à cette question de la presse, Jenny Adebiro affirme « Ajay Gunness (Ndlr : le leader adjoint du MMM) me connaît assez. Je ne suis pas une 'personne vendable'. J’ai consenti d’énormes sacrifices pour le MMM. Et, si c’était à refaire, je l’aurais fait. Je n’ai jamais attendu quelque chose en retour ».
Compte-t-elle se joindre au MSM ? « À ce stade, non ! J'accoucherai dans quelques jours. J’ai délaissé ma vie professionnelle par rapport à la politique », explique-t-elle.
Jenny Adebiro a élaboré sur les raisons qu’elle a évoquées dans sa lettre de démission adressée au leader du MMM jeudi 10 février. Elle affirme qu’elle ne retrouve plus au sein des mauves, ayant été écartée de la présidence de l’aile féminine depuis 2010. « Je me retrouve dans une situation où je dois prendre mes distances du MMM. ‘Mo pa pe trouv MMM avek so esans, so baz, so fonksionman’. Quelle est la stratégie du MMM envers les jeunes, les femmes et sur le terrain ? ‘Nou pe trouv li pli diffisil al lor terin’ ».
Autre question qu’elle se pose : « Le MMM fonctionne-t-il démocratiquement ? »
Jenny Adebiro n’a pas encore pris une décision par rapport à avenir politique. Elle précise que ses valeurs n’ont pas changé. « Mo pena de parol », lance-t-elle.
Et d’ajouter qu’elle croit toujours dans « l’unité nationale » et la « démocratie ». Si elle a été candidate aux dernières législatives, « c’est par mérite », affirme-t-elle.
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