La vie n’est plus la même pour Amanda, la veuve de Kenny Jacquette. Cette mère de famille a perdu sa tendre moitié, tuée d’une décharge de chevrotines dans l’après-midi du lundi 26 juillet à Bambous. Son monde s’est écroulé depuis ce funeste lundi, encore plus suite aux remarques acerbes postées par les internautes sur les réseaux sociaux, ce qui la rend pleine d’amertume. Mais qu’importe, même si le meurtre de son époux fait la une des journaux et l’objet d’une enquête policière, hors de question pour elle de faire son deuil en public. Toutefois, elle craint que ses enfants tombent sur les publications ou autres articles dédiés au décès de leur père et commencent à se poser des questions. « Sirkonstans ki zot papa inn perdi lavi pa evidan pou zot », explique Amanda. C’est pourquoi cette dernière lance un appel aux personnes en leur demandant d’arrêter de polémiquer ou poster des photos de son défunt mari.
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De l’amitié à l’amour
« Mon histoire d’amour avec Kenny Jacquette remonte à notre adolescence. On s’est mariés civilement, il y a 12 ans de cela, et religieusement deux ans après », indique la veuve à Le Dimanche/L’Hebdo, avant d’ajouter qu’au fil du temps, leur amitié s’est transformée en amour. Au cours de leur vie, son mari a tout partagé avec lui, les hauts comme les bas, mais ce qu’elle retient de lui, c’est qu’il était un époux irréprochable et un papa exemplaire.
Même si les personnes qui l’ont côtoyé pensent qu’il était un homme dur, à la maison, c’était un papa poule pour ses trois enfants, relate Amanda. Il se dévouait pour le bon fonctionnement de son foyer et faisait même le nettoyage. « Li ti telma amani… ».
La police sur la piste de l’arme du crime
L’arme utilisée pour abattre Kenny Jacquette n’a pas été récupérée jusqu’ici par la police. Le suspect, Pravesh Sharma Ramdith, dit Vicky, a expliqué aux enquêteurs que l’arme appartiendrait à la bande de Kenny Jacquette, qui s’était présentée devant sa maison. Une information confirmée par un vigile de 34 ans, qui a raconté que cette même bande avait des armes à feu lors de l’altercation au Plaza.
Vicky Ramadith et un autre suspect dans cette affaire, un certain Eddy Boul Rouz, qui n’est autre que le beau-père de la victime, ont nié leur implication dans le meurtre de Kenny Jacquette. Ils ont déclaré qu’ils étaient pris avec un entrainement de Kick Boxing le jour des faits. Les enquêteurs de la CID de la Western Division tentent de vérifier leurs dires.
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