L’observateur politique reconnaît qu’il fallait désamorcer la crise sociale. « Cela a été fait par l’annonce de mesures sociales. Cependant, certaines personnes ne vont pas ressentir le besoin de travailler parce qu’ils bénéficient des aides sociales », craint-il. Selon lui, une approche ciblée aurait été préférable. « Tous les employés n’avaient pas besoin d’une hausse de Rs 1 000 de leur revenu mensuel », affirme-t-il.
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De plus, l’ancien maire de Beau-Bassin/Rose-Hill est catégorique : « L’abolition de la taxe municipale est un cadeau empoisonné offert aux citoyens. » Pour lui, cette mesure est « le scandale » du Budget 2022/2023. « Au lieu d’introduire une taxe rurale qui aurait rapporté près d’un milliard de roupies à l’État, le gouvernement a préféré abolir la taxe municipale et créer un manque à gagner d’un milliard de roupies », déplore-t-il. Et d’ajouter que le gouvernement devra trouver le moyen de compenser cette perte.
Jean Claude de l’Estrac déplore aussi le fait que le fonds de la CSG est utilisé pour financer l’augmentation de la pension de vieillesse. « Ce sont nos enfants qui vont devoir rembourser le trou dans ce fonds », dit-il.
Sur la question de la sécurité alimentaire, il pense que les mesures annoncées pour les planteurs ne sont pas suffisantes : « Il fallait donner des moyens aux gros opérateurs également ».
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