Les guides touristiques sont des ambassadeurs du pays. Ce sont, en effet, des hommes et des femmes qui font découvrir la beauté de l’île aux touristes. Rencontre avec Jaimi Nirsimloo, une ancienne guide qui a gravi les échelons.
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Toujours tirés à quatre épingles et affichant la banane, les guides font un travail extraordinaire dans l’industrie du tourisme. Et pourtant, contrairement à ce qu’on pourrait croire, c’est loin d’être un métier de tout repos, comme l’explique Jaimi Nirsimloo, qui a débuté chez White Sand Tours dans les années 90.
« Il y a une croyance populaire qui veut que ce métier soit sans trop de contraintes, vu qu’on passe le plus clair de notre temps dans un bus. Sauf que ce bus, on le prend au petit matin pour en sortir tard dans la journée. Mais quand on aime son métier, ce n’est pas la mer à boire », explique cette Operation Manager chez Coquille bonheur.
«La priorité d’un bon guide, c’est de faire passer une très bonne journée à ses clients en sa compagnie»
Et pour bien exercer cette profession, il y a une formation à suivre. « Une personne qui compte faire ce métier doit suivre une formation. D’habitude, ce sont les anciens guides qui font office de formateurs. La formation dure en moyenne trois mois. »
Pendant ces trois mois, les apprentis guides apprennent à connaître l’île. « Pendant cette formation, nous apprenons l’histoire du pays et surtout les lieux d’attraction. Connaître l’histoire est le point de départ de ce métier, parce qu’il faut répondre aux questions des clients. Il faut des fois les surprendre, en faisant des escales qui leur permettront de goûter aux glaçons râpés, de découvrir un temple du coin et ainsi de suite. Il faut quelquefois sortir du programme établi. »
Mais être guide touristique ne s’arrête pas à l’histoire. Pour Jaimi, cela va au-delà. « La priorité d’un bon guide, c’est de faire passer une très bonne journée à ses clients en sa compagnie. Et pour ce faire, le guide doit avoir une personnalité plaisante. Il faut aussi que soit une personne ayant le sens de la communication et qui ne soit pas timide. Si toutes ces qualités sont innées, c’est un plus, mais de l’autre côté, il faut aussi se dire que cela peut se travailler. »
De plus, si un guide est vraiment doué, il peut très bien gagner sa vie. « Un guide qui débute dans le métier peut toucher Rs 8 000. Mais son salaire sera revu à la hausse après trois mois. Et si cette personne fait vraiment bien son travail, elle sera payée en conséquence. Sans compter qu’on touche des pourboires avec lesquels on peut facilement arrondir ses fins de mois. J’ouvre ici une parenthèse pour dire que les pourboires sont équitablement partagés avec le chauffeur du bus. Un guide et son chauffeur doivent former un tandem de choc. »
Par ailleurs, les débouchés sont nombreux. « Un guide qui travaille bien peut rapidement monter dans la hiérarchie. À titre d’exemple, il peut devenir représentant dans un hôtel pour vendre des excursions ou devenir comme moi un Operation Manager. Les possibilités sont multiples. »
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