People

Jacques-Henri Dick: le poly-artiste

On l’associe à tort à la sculpture sur bois. Il faut dire que ce jeune homme de 30 ans a plusieurs cordes à son arc. Depuis  peu, il est moniteur d’éveil sensoriel pour Autisme Maurice et l’association La Ruche. La sculpture, il l’a dans le sang. On n’y peut rien quand on a un père qui s’appelle Lewis Dick, sculpteur connu à Maurice et ailleurs. Toutefois, le fils s’aventure vers d’autres courants artistiques. Et tout ce que Jacques-Henri Dick entreprend lui va comme un gant.
[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"19553","attributes":{"class":"media-image wp-image-33694","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"400","height":"225","alt":"Jacques-Henri Dick"}}]] Jacques-Henri est moniteur d’éveil sensoriel chez Autisme Maurice.

<
Publicité
/div> Jacques-Henri sculpte depuis qu’il a 10 ans. Il s’y est mis plus sérieusement plus tard. « À 21 ans, j’ai obtenu le prix du public au Symposium international de sculpture de Morges, en Suisse. J’ai alors obtenu une bourse pour parfaire ma technique à la maison de Michael Angelo, un atelier de formation pour les sculpteurs dirigés par Ewald Drigger. J’ai fait le va-et-vient pendant trois ans pour compléter ma formation. » Peu de temps après, Jacques-Henri intègre le centre Terre de Paix. « Au départ, j’y suis allé à deux reprises  pour remplacer mon père qui y travaillait déjà. Puis quand je lui ai dit que j’adorais travailler avec les enfants, il m’a offert son emploi. L’expérience a été très enrichissante, parce que c’était pour moi un vrai défi de travailler avec des enfants difficiles. » Après cinq ans chez Terre de Paix, Jacques-Henri décide de passer en freelance, tout en restant dans l’univers des enfants. Il se joint alors à Autisme Maurice et l’association La Ruche à La Valette (Bambous). « Je prends beaucoup de plaisir à travailler avec ses enfants. Chez Autisme Maurice, chaque enfant est différent et chacun est doué à sa manière. À La Ruche, je travaille avec les enfants en difficulté scolaire. J’y enseigne la sculpture et la peinture alors que chez Autisme Maurice, c’est le dessin et la peinture. Les samedis, je dispense des cours  de sculpture aux enfants à ma résidence à Bambous. » Avant de se mettre à la sculpture, Jacques-Henri était d’abord un amoureux de la peinture. « C’est la peinture qui m’a mené à la sculpture. Et quand je peins, j’aime bien exprimer ma joie de vivre quotidienne en utilisant beaucoup de couleurs. Ainsi, contrairement à beaucoup d’autres artistes, je ne puise pas dans la souffrance pour peindre, mais plutôt dans le bien-être. » Pour capitaliser sur ce quotient de bien-être, l’artiste ne s’arrête pas à la sculpture et le dessin. Non. Il danse, chante aussi et adore la photographie. « J’ai en effet plusieurs sensibilités artistiques. Et je danse également. En 2004, j’ai même représenté Maurice au Festival de la jeunesse aux Seychelles. Quant à la musique, là encore, c’est une longue histoire d’amour. Après des cours de chant, j’ai eu la chance de me produire dans des événements nationaux. Aujourd’hui, les gens m’encouragent encore à chanter dans des événements tels des mariages. En ce qui concerne la photographie, j’ai eu l’occasion de suivre une petite formation qui m’a permis de peaufiner mon œil photographique. »
 

Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !