
Jack Bizlall sonne l’alerte. Dans un document, il dénonce une réforme « injuste », « imposée sans concertation » et « destructrice » pour les travailleurs les plus vulnérables. « C’est inacceptable », martèle-t-il à plusieurs reprises. Selon lui, faire passer l’âge de la pension universelle à 65 ans revient à forcer les employés à rester dans leur emploi privé tout en étant privés des pensions complémentaires auxquelles ils ont droit à 60 ans. Il y voit « une violation directe de l’esprit de la Workers’ Rights Act ». Jack Bizlall pointe aussi les réalités physiques : comment demander à des travailleurs usés par des décennies de labeur dans des métiers pénibles – souvent insalubres – de continuer cinq années de plus, alors que leur espérance de vie reste limitée ? « On prive nos aînés d’un repos mérité », tonne-t-il. Ce dernier souligne en outre l’importance de la pension dans le tissu social mauricien, où des familles entières dépendent de ce revenu. Pour lui, la solution ne passe pas par des comités d’étude, mais par « un retrait pur et simple de la proposition ». Et, pourquoi pas, la mise en place d’un comité d’élite pour refonder le système autour d’une « banque populaire ».
Publicité

Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !