Investitures pour les élections générales - Alliance gouvernementale : au moins 60 % de renouvellement

• Des ministres et députés ne devraient pas être de la partie

Il faudra s’attendre à voir beaucoup de nouvelles têtes sur la liste de candidats de l’alliance gouvernementale. Au niveau du Sun Trust, on souhaite se présenter devant les électeurs avec une équipe aussi fraîche que possible. On y indique qu’au moins 60 % de ceux qui étaient sur la liste de 2019, dont plusieurs ministres et députés, ne seront pas sur celle de 2024.

La majorité de ceux qui traînent des casseroles, ainsi que ceux qui ont été peu performants ou dont la cote sur le terrain est déjà basse, seront évincés au profit de personnalités qui pourraient éventuellement faire la différence. « Il est évident que certains n’ont pas été à la hauteur et ont déçu d’une manière ou d’une autre. C’est pourquoi nous voulons venir avec un effectif aussi neuf que possible pour mettre toutes les chances de notre côté », explique une source à l’Hôtel du gouvernement.

Un autre motif est d’empêcher le sentiment d’usure du pouvoir de s’installer. « Aux élections générales de 2019, il y a également eu beaucoup de nouveaux. Nous allons tenter de rééditer cela cette fois-ci », avance une source bien placée au Sun Trust.

Il n’y a donc, à ce jour, aucune garantie que les sitting members auront automatiquement droit à une candidature. Quant à ceux qui avaient été battus aux élections du 7 novembre 2019, le MSM ne compte pas de nouveau faire appel à eux.

Cette année-là, l’alliance gouvernementale avait pu faire entrer 42 de ses candidats au Parlement, dont quatre best losers. Vingt-six autres, car il faut exclure les deux sièges de Rodrigues où l’alliance gouvernementale n’avait pas mis de candidats, n’avaient pu se faire élire au suffrage direct. Très peu de ces candidats battus auront donc droit à une nouvelle chance.

Une autre différence notable par rapport à 2019 est qu’il faudra aussi accommoder dix candidats pour le PMSD.