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Intimidation : une collégienne de 12 ans violemment agressée

Une adolescente allègue avoir été brutalisée par un groupe de jeunes à Grande-Rivière-Nord-Ouest. Cette agression faisait suite à son refus de sortir avec un collégien. Elle a porté plainte aux Line Barracks.

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Le lundi 29 août, après les heures de classe, Mélissa (prénom modifié) qui habite un faubourg de la capitale s’est rendue à Grande-Rivière-Nord-Ouest. Cette collégienne qui est en Form I, était sous un abribus, quand ses camarades de classe l’ont approchée. L’une d’elles, Shirley (prénom modifié) a présenté Mélissa un collégien.

« Sa garson la mo bon kamarad sa e li kontan toi. To bizin sorti ar li », aurait dit Shirley à Mélissa.

Mais Mélissa a catégoriquement refusé. Shirley qui n’aurait pas digéré ce refus se serait mise à la tabasser. De plus, les autres camarades de Shirley suivant ses directives auraient également agressé Mélissa.

Au poste de police

Celle-ci aurait eu des blessures sur plusieurs parties du corps et serait rentrée chez elle en larmes. Elle a raconté sa mésaventure à sa mère qui l’a accompagnée au poste de police de Line Barracks pour porter plainte.

Après avoir rempli un formulaire PF 58, Melissa s’est rendue à l’hôpital Dr A. G. Jeetoo où elle est admise. Son état de santé est stable. Elle se remet lentement.

Dorine (prénom modifié), la mère de Melissa, 29 ans, ne cache pas sa colère.

« Il y a un mois, Mélissa m’a dit que Shirley lui a demandé de sortir avec son ami. De plus, Shirley aurait menacé de l’agresser. Je suis allée au collège pour parler à Shirley et elle avait nié avoir menacé ma fille. Je ne m’attendais pas à ce qu’elle mette ses paroles à exécution. Comment a-t-elle pu agir de la sorte ? », ajoute-t-elle.

Dorine raconte que sa fille est traumatisée depuis que ses amies l’ont agressée. Mélissa ne veut plus aller au collège, car elle craint que ses amies se vengent. Sa mère souhaite la transférer dans un autre collège, car elle craint pour sa sécurité.

« ‘Si zordi sa tifi la finn agress mo zanfan, demin li kapav fer pli pir. Kan Melissa pou al kolez, mo pa pou avek li pou vey li.’ Je crains que Shirley lui fasse du tort. Je souhaite que des sanctions soient prises », dit Dorine.

Sollicité pour une réaction, un responsable du ministère de l’Éducation a expliqué qu’une enquête est en cours. L’enquête policière se poursuit.

 

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