Internet : ce qui change sur le nouveau portail govmu.org

Lancé en 2013, le portail Internet du gouvernement a été mis à jour et officiellement lancé le 8 septembre 2020. 

En ligne depuis le lundi 7 septembre 2020, le nouveau portail govmu.org a officiellement été lancé le mardi 8 septembre 2020. C’est le ministre de la Technologie, de la Communication et de l’Innovation, Deepak Balgobin, qui l’a présenté, lors d’une cérémonie à l’Hennessy Park Hotel. 

Plusieurs changements sont notés. Par exemple, le répertoire des ministères, agences gouvernementales, corps parapublics et de numéros de téléphone essentiels, est disponible en cliquant sur une icône qui se trouve dans le coin gauche en haut de l’écran. 

Le nouveau portail héberge des vidéos, ce qui n’était pas le cas auparavant. Il pourra même diffuser des événements en direct. Par ailleurs, la nouvelle version est adaptée pour les écrans des smartphones, contrairement à l’ancienne qui était conçue pour les ordinateurs. 

Les informations sont catégorisées par secteur : agriculture, art et culture, affaires et industrie, technologie et innovation, éducation et formation, énergie, finances publiques, famille, etc. Les communiqués du gouvernement sont publiés sur le portail. Et une section pour ceux concernant Rodrigues a été créée. 

Le portail dispose désormais de la section MoMoris. On y trouve des informations sur des activités organisées par le secteur public. C’est également dans cette section que les Mauriciens peuvent participer à un concours de photographie sur Maurice. 

 « En 2013, le gouvernement avait dépensé Rs 53 millions pour la conception de l’ancien portail qui avait été confiée à une compagnie égyptienne. Aujourd’hui, nous avons fait un portail moderne avec les ressources locales. Nous avons juste eu besoin d’améliorer l’infrastructure et les serveurs. Cela a couté environ Rs 9 millions. Mais il est bon de noter que cet argent reste en interne. Le travail a pris quelques mois, malgré le confinement », précise le ministre de tutelle qui ajoute que la prochaine étape est la mise à niveau des sites Internet des corps parapublics.