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Intempéries : la gastro-entérite ne doit pas être banalisée

Gastroentérite Photo d'illustration.

Intempéries : la gastro-entérite ne doit pas être banalisée

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Selon le Dr (Melle) Asleena Nayenn, médecin généraliste, la gastro-entérite peut être évitée par de simples précautions. Parmi, une meilleure hygiène lors de la manipulation des aliments qu'on va préparer et qu'on va consommer. "Il est important de bien se laver les mains avant de préparer à manger et quand on sort des toilettes", explique le Dr Nayenn. Elle ajoute que les fruits et les légumes doivent aussi être bien lavés, particulièrement ceux qu'on va consommer crus surtout en cette période de pluie.

La gastro-entérite peut être due à une infection virale, qui est plus commune, ou bactérienne. Ces symptômes apparaissent généralement 24 à 48 heures après la contamination. "C'est particulièrement dans les périodes de fortes chaleurs et temps pluvieux que le plus grand nombre de cas de gastro-entérite sont enregistrés »,explique le Dr Nayenn, car les conditions sont alors réunies pour favoriser la prolifération des virus ou bactéries responsables de la gastro-entérite: le rotavirus et l'Escherichia coli (E-coli). Cette maladie peut toucher tout le monde, mais certaines personnes sont plus à risque que les autres, notamment les enfants en bas âge et les personnes âgées.

Les symptômes de la gastro-entérite sont la diarrhée, les vomissements, les crampes abdominales, la fièvre et du sang dans les selles, dans les cas les plus sévères. La maladie ne doit pas être banalisée. Si les symptômes persistent après un traitement symptomatique : de l'eau en abondance et prise de sérum pour éviter la déshydratation, il est important de consulter un médecin fait ressortir le médecin généraliste.

Quelques chiffres

Selon les données du Health Statistics Report, Maurice enregistre de moins en moins de cas de gastro-entérite et de diarrhée dans les hôpitaux du service public. Ainsi, de 5 936 cas en 2014, le nombre est passé à 5 426 en 2016. Mais en 2013, le nombre de cas recensés était de 7 520. Pour le Dr Nayenn, cette constante baisse pourrait s'expliquer par une plus grande conscientisation des membres du public concernant l'hygiène et les précautions à prendre pour éviter ce type de maladie.

 

 

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