Actuellement, on est loin du slogan « the right person at the right place » à la tête des institutions gouvernementales. Plusieurs des nominés ont pris la porte de sortie. Zoom sur seize d’entre eux.
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Vassant Jogoo
Il est l’un des premiers nominés politiques à avoir obtenu sa feuille de route sous le gouvernement de l’Alliance Lepep, le 17 août 2015, alors qu’il était à la présidence du Mauritius Oceanographic Institute. Vassant Joggoo était en profond désaccord avec le ministre de tutelle, Prem Koonjoo, qui lui avait reproché d’avoir « undermined » son autorité.
Pritam Purmessur
Nommé à la tête de la Mauritius Broadcasting Corporation (MBC) alors que Pravind Jugnauth est le ministre de tutelle, il est invité à prendre la porte de sortie en août 2015. Soit lorsque Roshi Bhadain hérite du dossier de la MBC. Pritam Parmessur n’a pas convaincu son employeur en raison de la situation financière de l’organisme, qui était dans le rouge.
Sen Ramsamy
Il n’aura tenu que six mois à la tête de la Tourism Authority. Nommé le 30 septembre 2015 par le Conseil des ministres, Sen Ramsamy avait déjà fait part de ses intentions de démissionner de son poste de directeur. Cependant, c’est le 30 mars 2016 qu’il est parti. S’il a officiellement expliqué que c’était pour des raisons personnelles, il n’était un secret pour personne qu’il y avait de l’eau dans le gaz des relations entre l’ancien président de l’organisme, Robert Desveaux et lui.
Gayle Mary-Jane Yerriah
Cet ancien assesseur de l’Equal Opportunities Commission se retrouve sous les feux des projecteurs. Le 9 août 2016, l’inspecteur Rajesh Moorghen et son avocat, Rouben Mooroogapillay, remettent l’éligibilité de l’avocate en question. Les contestataires arguent qu’elle ne compte pas le nombre d’années nécessaires pour exercer au barreau. Gayle Mary-Jane Yerriah finit par démissionner le 11 août 2016.
Kailash Trilochun
Kailash Trilochun se retrouve dans la tourmente lorsque ses honoraires, s’élevant à plusieurs millions de roupies et obtenus de l’Information Communication Technologies Authority (Icta), sont révélés au Parlement par l’ancien Premier ministre, sir Anerood Jugnauth (SAJ). Il est finalement révoqué le 26 août 2016.
Megh Pillay
Le bras de fer qui l’opposait avec le président du conseil d’administration d’Air Mauritius, Arjoon Sudhoo, a finalement eu raison de lui. Le 28 octobre 2016, le conseil d’administration de la compagnie d’aviation nationale se réunit et décide de mettre un terme au contrat de Megh Pillay, qui occupe le poste de CEO. L’ancien ministre, Roshi Bhadain, avait alors déclaré que cette situation n’était pas conforme aux règles de bonne gouvernance.
Sunjiv Soyjaudah
Après avoir démissionné du poste de directeur à la Tertiary Education Commission, il est appelé à prendre le contrôle de l’Information Communication Technologies Authority. Le conseil d’administration de l’organisme donne son feu vert pour le recruter, en mai 2016, après un exercice d’appel à candidatures. Cependant, cette nouvelle aventure ne se révèle pas concluante pour cet ancien académicien de l’Université de Maurice (UoM). Il reçoit sa lettre de révocation le 14 octobre 2016 après un désaccord avec le board sur un dossier à Rodrigues.
Gaëtan Siew
Il a été présenté comme un des acteurs principaux dans la conception des projets des Smart Cities. Gaëtan Siew, connu comme un proche collaborateur du ministre Bodha, surprend plus d’un lorsqu’il soumet sa démission le 30 juin 2016, en expliquant qu’il prend ses distances pour se consacrer à d’autres projets. Il a toutefois conservé son poste de chairman à la tête du Construction Industry Development Board.
Claude Wong So
Cet autre collaborateur de Nando Bodha, qui a été en conflit avec Gérard Sanspeur, président de Landscope Mauritius et conseiller spécial du Premier ministre, Pravind Jugnauth, a été prié de prendre la porte de sortie le 6 mars 2017.
Koomaren Chetty
Le candidat battu de la circonscription No. 18 (Belle-Rose/Quatre-Bornes) aux dernières élections générales, décide de quitter Landscope Mauritius, car il n’approuve pas la stratégie de cette institution formée pour gérer les terres de l’État.
Bhanooduth Beeharee
C’est en novembre 2016 que l’ancien Premier ministre, SAJ, déclare publiquement au Parlement « qu’on va se débarrasser » de lui en raison des différentes controverses concernant sa présidence à l’Icta.
Vijaya Sumputh
Celle que l’on présente comme la femme au salaire mensuel de Rs 323 200, se voit contrainte de soumettre sa démission du Trust Fund for Specialised Medical Care. Cela après l’institution d’un Fact-Finding Committee chargé de faire la lumière sur les circonstances qui ont mené au renouvellement de son contrat et à son augmentation salariale.
Pratik Gosh et Ootesh Ramburn
Les deux hommes n’ont pas tenu longtemps à la tête de la Corporation Nationale de Transport (CNT). Le premier nommé, qui rejoint la corporation en 2015, y fait un passage éclair, car il démissionne après… trois jours. En octobre 2015, c’est Ootesh Ramburn qui reprend les commandes de la CNT, mais il quitte, lui aussi, son poste de General Manager pour des raisons personnelles.
Lutchmyparsad Aujayeb
Nommé à la tête de l’Independent Commission against Corruption en 2015, il décide de prendre congé de la commission, car il veut reprendre sa carrière au State Law Office.
Youshreen Choomka
C’est la dernière en date. La directrice de l’Independent Broadcasting Authority soumet sa démission, mardi dernier, après l’institution d’un Fact-Finding Committee afin de déterminer son implication dans une affaire de lobbying.
Armoodalingum Pather
La MBC témoigne d’une nouvelle valse de directeurs avec le départ d’Armoodalingum Pather. Il est remplacé par Meckraj Baldowa.
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