Faits Divers

Insécurité : deux arrestations pour vol de la matraque et du képi d’un policier

policier

La vidéo le montrant au volant d’une voiture passe en boucle sur la toile. Ce policier, âgé de 31 ans et affecté à un poste de police de la capitale, portait l’uniforme quand il a été filmé. «  Tonn mett arryer tonn tapp avek mo loto, mo pe dir twa tonn soule. » Ce sont les propos qu’un individu a tenus à l’adresse d’un policier.  On entend l’individu et ses proches  reprocher à l’agent de l’ordre d’avoir percuté leur voiture en faisant marche arrière.

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Les faits se sont produits le dimanche 9 septembre  à Medine, Bambous. Le policier avait garé sa voiture le long de la route principale à Medine quand une autre voiture s’est arrêtée à sa hauteur. Les occupants accusaient le policier d’avoir percuté leur voiture et d’être sous l’effet d’une drogue de synthèse. Mais le policier devait repousser ces accusations. Il raconte qu’un des individus s’est emparé de son képi, de sa matraque et de sa veste fluorescente.

Il nous revient que les individus se sont par la suite rendus au poste de police de Bambous où ils ont déposé le képi, la veste et la matraque du policier. Une entrée a d’ailleurs été consignée en ce sens. Toutefois, deux de ceux qui avaient eu la prise de bec avec le policier ont été arrêtés pour vol. Ils sont toujours en détention.

Dans une déclaration à Téléplus, un autre membre de ce groupe, notamment Ludovic, explique qu’ils ont voulu dissuader le policier de prendre le volant, car il paraissait dans un état second. « On revenait d’une partie de pêche quand on a vu le policier au volant de sa voiture, on lui a demandé de s’arrêter, car il avait l’air louche, mais il n’a pas voulu obtempérer, de plus en faisant marche arrière il a percuté notre voiture. »

La voiture du policier a été examinée et aucun dégât n’a été constaté. L’alcotest pratiqué sur lui s’est révélé négatif.

Nous avons contacté le policier mardi après-midi. Peu loquace, il devait nier les allégations formulées contre lui. « Ce sont des faussetés, je ne connais pas mes accusateurs, ils ont fait des allégations gratuites à mon égard. »

 

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