Même scène après chaque inondation. Les sinistrés se regroupent et manifestent pour obtenir une compensation. Vendredi encore, les victimes des inondations de la semaine dernière se sont massées devant l’Astor Court et le poste de police d’Abercrombie. Les raisons de cette colère : la police tarderait à émettre les papiers d’approbation pour le déboursement. Certaines personnes n’auraient pas touché de compensation, alors qu’elles estiment y être largement éligibles.
Publicité
À l’instar de Géraldine Rateau. L’habitante de cité-La Cure explique qu’elle attend la visite de la police depuis une semaine. Elle affirme que sa maison a été inondée lors des inondations de la semaine dernière. Toutefois, elle déplore le fait que certains aient obtenu une compensation tandis que d’autres n’ont rien eu : « J’attends depuis une semaine pour obtenir un papier. C’est après une semaine que la police vient faire constat ? Est-ce logique ? »
Une habitante de Roche-Bois dit elle aussi qu’elle attend depuis une semaine pour que la police vienne inspecter sa demeure. Elle souligne qu’un policier lui aurait même dit qu’elle n’était pas éligible : « Pe dir nou revini pou donn papier lindi. Lapolis fini vizite e dir pa aprouve. Seki pa ti bizin gagne finn gagne. »
Or, une source du bureau du Premier ministre explique que les procédures sont claires en cas de catastrophes. Les sinistrés doivent se rendre au poste de police de leur localité pour déclarer les pertes liées aux catastrophes. Puis la police fait un constat des lieux avant d’envoyer un rapport au Prime Ministers’ Relief Fund (PMRF). Une fois le dossier approuvé, le PMRF donnera les directives au ministère de la Sécurité sociale pour débourser les fonds. « Les procédures sont en cours pour payer les compensations », assure notre source.
Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !