Metro Express Ltd a réagi aux accusations des « Metro Leaks », affirmant que les processus de conception et validation des drains du Metro Express ont respecté les normes. L’organisme met en avant la conformité aux procédures et dément les allégations de failles techniques.
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Sous le feu des critiques depuis la publication de trois volets intitulés « Metro Leaks » la semaine dernière, Metro Express Ltd (MEL) a tenu à briser le silence. Elle rejette les allégations pointant des dysfonctionnements pouvant aggraver les risques d’inondations dans les zones concernées.
« Ces soi-disant « leaks » ne sont pas des « leaks » mais plutôt des interprétations de documents partiels mis bout à bout. D’ailleurs, si vous lisez le rapport, vous verrez qu’il y beaucoup de commentaires subjectifs et cherchant à créer une controverse », avance MEL. L’organisme rappelle que toutes les étapes de réalisation du projet ont été scrupuleusement menées dans le respect des normes en vigueur. « Il est bon d’expliquer comment s’est fait le design des drains du Metro Express et quels ont été les processus de validation. Le Metro Express est un projet ‘design and build’. C’est donc le contracteur Larsen & Toubro (L&T) qui est responsable du design et de la construction. Le constructeur a fait appel à une entreprise de consultants spécialisée et renommée mondialement, Systra, pour faire les calculs. Ensuite, le design a été vérifié par le consultant du projet, RITES, qui est aussi une référence pour les projets ferroviaires. Une fois vérifié, le design est soumis à l’autorité compétente, la Land Drainage Authority. (LDA) pour approbation. Le projet a reçu toutes les autorisations de la LDA avant le démarrage des travaux », fait comprendre l’organisme. MEL souligne, par ailleurs, qu’elle « n’impose pas le choix de la méthode de calcul ». « La méthode utilisée par l’entreprise est basée sur des données officielles des Mauritius Meteorological Services et cette méthode est acceptée par la LDA », indique MEL.
En trois volets, pour rappel, les « Metro Leaks » ont mis en lumière des supposées « failles » inquiétantes dans la gestion du chantier. Ces accusations pointent des dysfonctionnements susceptibles d’exacerber les risques d’inondations, un problème déjà bien connu des Mauriciens.
Selon ces révélations diffusées dans une bande sonore (le premier épisode des « Metro Leaks », les constructeurs auraient « délibérément ignoré » les exigences modernes adaptées aux défis du changement climatique, optant pour une approche dépassée et inadaptée. Le 2ᵉ épisode met en lumière des problèmes liés à la gestion des eaux pluviales dans la région de Phœnix et ses environs. Le 3ᵉ fait état « d’erreurs fondamentales dans la conception des drains, mêlant approximations mathématiques et choix de méthodes dépassées ».
MEL se rebiffe. « Le projet de Metro Express a renouvelé tous les drains le long de l’alignement avec des drains neufs. Le point de connexion a été validé par la Land Drainage Authority et se trouve en dehors du corridor du métro. Il est apparu que ce drain du Cemetary Road lui-même nécessitait une remise à niveau et cette partie est prise en charge par les autorités concernées », insiste l’organisme.
MEL souhaite toutefois rappeler que « toutes les procédures ont été suivies à la lettre pour la conception et l’implémentation des drains dans le cadre du Metro Express ». « Il y a quelques zones d’interface avec d’autres projets en dehors du corridor du métro qui sont en cours de travaux par les agences responsables. Les travaux du Metro Express sont positifs car le projet a quand même construit plus de 55 km de drains neufs, ce qui est une valeur ajoutée pour le pays », termine MEL.
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