Les équipes de la délégation de l’Union Européenne et de la Tourism Authority étaient, le 23 septembre, à Rivière-des-Créoles et dans des zones affectées par la pollution maritime causée par le naufrage du Wakashio. C’était pour une campagne de nettoyage. Il faut souligner que le Défi Media Group est un partenaire de cette initiative.
Cette action est une initiative conjointe de l’Union Européenne et de la Tourism Authority pour sensibiliser les citoyens à la protection des océans. Elle fait partie de la campagne globale #EUBeachCleanUp, mise en œuvre chaque année en septembre, par les délégations de l’UE à travers le monde, depuis quatre ans.
L’ambassade de France, l’Agence française de développement et l’antenne de la région Réunion, des membres de la Team Europe, engagés dans la protection des écosystèmes terrestres et marins, participent à cette action. Elle durera quatre semaines à travers la radio et les réseaux sociaux et s’achèvera avec une journée de grand nettoyage, le 18 octobre à Mon-Choisy.
Lors du lancement de cette première journée de campagne de sensibilisation, Vincent Degert, l’ambassadeur de l’UE à Maurice, et Lindsay Morvan, le directeur général de la Tourism Authority, ont visité les sites de Vieux-Grand-Port et de Bois-des-Amourettes.
Ils étaient accompagnés de l’équipe de l’entreprise franco-belge Le Floch Dépollution et ont découvert les techniques de dépollution. Ce sont notamment le Flushing et le Brassage, utilisés pour nettoyer les plages, graviers et algues incrustées d’hydrocarbures.
Ils se sont même prêtés au jeu en appliquant le Flushing utilisé par l’entreprise franco-belge pour faire remonter l’hydrocarbure incrusté dans les galets à Bois-des-Amourettes.
La journée de nettoyage a été clôturée avec la signature d’un accord d’entente entre la Tourism Authority et la Reef Conservation à Ferney, pour la sensibilisation des opérateurs touristiques à la protection des mangroves.
150 personnes employées et formées
Le Floch Dépollution a un contrat avec la compagnie MaxiClean, qui se charge d’embaucher des personnes. Pauline Morvan, coordinatrice chez Le Floch Dépollution, souligne que la compagnie tient à recruter des nettoyeurs des régions affectées. Ce qui leur permet d’avoir des revenus en cette période difficile. « On aime bien former à nos méthodes et à notre organisation. Et cela donne aux locaux des régions affectées la possibilité d’avoir du travail. 70 % de nos recrues sont des pêcheurs. En sus, ils sont très appliqués, car ils sont impliqués et travaillent avec toutes leurs forces et leur cœur »,
indique-t-elle.
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