Initiative de la NTA : la traque aux « contract cars » illégaux est lancée

Les chauffeurs de taxi basés devant les hôtels se plaignent de ne plus gagner leur vie correctement face à une concurrence qu’ils qualifient de déloyale. La National Transport Authority a décidé de créer des escouades qui se lanceront dans la traque aux opérateurs de « contract cars » exerçant dans l’illégalité.

Dorénavant, toutes les plaques d’immatriculation des contract cars seront de couleur jaune. Mais la question qui se pose dès lors est la suivante : les voitures proposées en location seront-elles déclarées contract cars ? Car tout tourne autour de cette plaque jaune. Comment différencier un contract car quand elle vient récupérer un client à l’hôtel ?

C’est une polémique qui traîne depuis des années. Les chauffeurs de taxi basés devant les hôtels se plaignent de ne plus gagner leur vie correctement face à une concurrence qu’ils qualifient de déloyale. Le précédent ministre du Tourisme avait présidé un comité pour revoir la situation. La confusion règne toujours. Y a-t-il une solution à ce problème au niveau de la National Transport Authority (NTA) ? La question a été posée au commissaire Koshik Reesaul.

Renforcer la loi

« La solution est de renforcer la loi », a-t-il déclaré avant d’ajouter : « Nous avons eu une réunion, présidée par le ministre, avec tous les inspecteurs de la NTA pour former des squads à travers le pays pour traquer tous ceux qui opèrent dans l’illégalité. » Il précise que ceux qui sont surpris voyageant dans ces véhicules seront eux aussi mis à l’amende. Koshik Reesaul explique qu’ils seront conduits au poste de police, tout en soulignant que cela vise à les sensibiliser à réfléchir à deux fois la prochaine fois avant de monter dans un tel véhicule.

L’opération, poursuit-il, a commencé depuis la mi-mai. « La police nous donne un coup de main. Si nous avons un doute sur un véhicule, nous le poursuivons et demandons au chauffeur de s’arrêter. Nous sommes très stricts. Il n’y a pas de compromis. Une circulaire sera remise à chaque fonctionnaire dans tous les ministères. »

La NTA dispose-t-elle de suffisamment de personnel pour contrôler la situation sur le terrain ? Car il ne faut pas oublier que le manque d’effectif est un problème majeur au sein de l’organisme. « Nous avons des Traffic Wardens qui s’occupent notamment des parkings payants. Ils peuvent en même temps dresser des contraventions. Ils font équipe avec nos inspecteurs pour faire respecter la loi. Le travail abattu  par les Traffic Wardens et les inspecteurs est complémentaire à celui de la police. Par ailleurs, des vans seront mis à la disposition de nos équipes pour traquer les opérateurs illégaux », souligne le commissaire Reesaul.