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Info pratique - Collectes illégales d’argent : que faire pour ne pas être piégé ?

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Travailleur social et homme religieux, Arshad Joomun a fondé l’association M-Kids en 2002.
Travailleur social et homme religieux, Arshad Joomun a fondé l’association M-Kids en 2002.

Gare aux escrocs ! Le fondateur de l’ONG M-kids s’est tourné vers la rédaction du www.defimedia.info pour dénoncer une collecte d’argent illégale au nom de l’association qu’il dirige. Ce n’est pas le seul cas qui nous ait été rapporté. Les escrocs sont nombreux à  vouloir profiter de la générosité et de la bonne foi dès qu’ils en sont témoins. Comment s’en prémunir tout en honorant son devoir de charité ? 

L’imam Arshad Joomun, le fondateur de M-Kids, n’en revient pas. Il affirme qu’un individu inconnu de l’administration de l’ONG procède actuellement à des collectes illégales de fonds en son nom. 

« La semaine dernière, M-Kids Association a été informée  par une personne qu’un individu recueillerait de l’argent en utilisant le nom de M-Kids Association », explique le responsable, qui s’est tourné vers www.defimedia.info pour éviter que des gens se fassent escroquer. 

L’imam ajoute que, bien que l’association organise des collectes en temps normal, il n’y a aucune collecte d’argent qui a lieu en ce moment.

Arshad Joomun a porté plainte à la police en ce sens. Selon lui, deux personnes sont concernées. L’une d’elles opère dans la région de Chemin-Grenier alors que l’autre a effectué une collecte illégale à Mahébourg, Quatre-Bornes et Terre-Rouge. 

Pour le fondateur de l’ONG, ces escrocs se servent de dépliants de M-Kids pour les collectes. Il demande au public de ne pas donner d’argent sans être sûr. 

M-Kids fait un suivi quotidien sur une centaine d’enfants.
M-Kids fait un suivi quotidien sur une centaine d’enfants.

« Si une personne a des informations sur un individu effectuant une collecte illégale d’argent, nous lui prions d’aider M-Kids et les autorités policières en informant le poste de police le plus proche », dit-il.

Zoom sur l’association M-Kids 

L’association M-Kids a été fondée par l’imam et travailleur social Arshad Joomun. Elle effectue un suivi quotidien sur une centaine d’enfants âgés entre 2 ans et 19 ans. « Ces enfants sont issus de familles vulnérables des faubourgs défavorisés de Camp-Chapelon, Plaine-Lauzun, Les-Guibies, Bonnefin et Pailles », explique-t-il. 

Arshad Joomun explique que l’organisation organise des activités ludiques ainsi que des sorties éducatives pour les enfants. « Nous leur offrons aussi des repas chauds, des matériels scolaires et des vêtements, entre autres », dit-il. 


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Quelles conditions doit-on remplir pour lever une quête publique ? 
Il faut adresser une requête au Commissaire de police avec les documents nécessaires, dont une pièce d’identité et des documents d’attestation, entre autres. Le Commissaire de police donnera son aval après avoir étudié le cas. Le demandeur doit pouvoir expliquer la raison de la collecte d’argent. Couramment, cela va des opérations médicales, d’appels au dons pour une aide après un sinistre, aux campagnes d’ONG, entre autres. Une fois l’aval obtenu, la personne peut commencer sa quête. 

Le demandeur doit avoir en sa possession l’original de l’autorisation officielle lors de la quête. Les photocopies, entre autres, ne sont pas légales. La durée de la quête est déterminée : un maximum de trois à quatre mois. 

Combien de temps dure la procédure pour l’obtention d’un permis de collecter des fonds? 
Puisqu’une enquête doit être faite pour déterminer la véracité du cas, cela peut prendre entre deux et trois mois. Mais, dépendant des cas, cela peut aller plus vite. Tout dépend du rapport de l’enquête.

Comment ne pas être victime d’une quête illégale?
Quand on a un doute, il est préférable de ne pas donner de l’argent. Sinon, sur le document certifiant que la personne peut faire une quête publique, l’insigne de la police devrait figurer. Normalement, on accorde un certain temps pour la collecte. Il faut aussi vérifier la date d’expiration du permis. Le document doit être un original et non une copie.

Que risque une personne qui s’adonne à une quête illégale ? 
S’il utilise un faux permis ou des documents contrefaits, il commet un délit en vertu de la Public Collection Act. Il est passible d’une amende de Rs 5 000 et d’une peine d’emprisonnement ne dépassant pas 12 mois. 

 

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