Industrie sucrière : Production de 386 000 tonnes de sucre en 2016

Les données provisoires font état d’une campagne sucrière légèrement inférieure aux prévisions faites en 2016. La récolte pour cette année reste sous l’influence de la pluviométrie.

Les quatre usines en opération (voir tableau) ont produit 385 757 tonnes de sucre à la fin de la campagne se déroulant sur 29 semaines contre une estimation de 390 000 tonnes du Crop Estimate Coordinating Committee lors de sa dernière réunion, placée sous la présidence de la Chambre d’Agriculture. La récolte est néanmoins supérieure à celle de 2015, où la production a été de 366 070 tonnes. « Le climat prévalant lors des dernières semaines n’a pas été avantageux », affirme Jacqueline Sauzier, secrétaire générale de la Chambre d’Agriculture.

Après 2015 et 2016, le climat risque de perturber une fois de plus la production. La pluviométrie reste inférieure à la moyenne saisonnière. En décembre, la pluviosité a été inférieure de 35 % à la moyenne saisonnière et cette tendance se poursuit ce mois-ci. Selon les services météorologiques les pluies sont attendues à partir de la fin de janvier. Entre-temps, un plan de rationnement d’eau est en cours avec l’agriculture trouvant sa place au bas de la liste prioritaire.

« Avec les pluies d'été qui se font attendre, il est trop tôt pour se prononcer à ce stade et statuer si 5 % ou 10 % ou 20 % de la production seront affectées. Il reste encore cinq à six mois avant que la récolte ne commence dans les premiers champs de cannes. D'ailleurs, nous avons envoyé un questionnaire à nos membres afin d'avoir une meilleure indication », affirme Jacqueline Sauzier. « La canne est dans une période cruciale de sa croissance. Il suffit qu’il pleuve pour que la canne reprenne de plus belle sa pousse. »

La canne à sucre est la principale culture agricole du pays que ce soit au niveau de superficie ou de revenus générés. Maurice s’est spécialisé, dans le sillage de la réforme de l’industrie, dans la production du sucre blanc et des sucres spéciaux. En sus des propriétés sucrières, il y a quelque 20 000 petits planteurs à Maurice, se livrant à la culture de la canne sur environ 17 000 hectares.

La production sucrière par usine

(Source : Chambre d’Agriculture de Maurice)