C’est aujourd’hui que démarre la coupe sur un fond d’optimisme. La coupe durera 31 semaines pour prendre fin en décembre. Selon la Chambre d’agriculture, la production sucrière 2016 est estimée à 400 000 tonnes, contre 366 070 tonnes en 2015.
C’est l’usine d’Alteo, à Flacq, qui commencera la roulaison. Omnicane, dans le Sud, démarrera le broyage à la fin de juin. Terra, dans le Nord, démarrera ses activités le 1er juillet. La dernière usine à entrer en opération sera celle de Médine, dans l’Ouest. Elle commencera ses activités le 11 juillet.
Cette année, avec une pluviosité légèrement supérieure à la normale durant la période de croissance (octobre à avril), les conditions climatiques ont été, dans l’ensemble, favorables au développement de la canne. En termes d’élongation, la hauteur totale de la canne, fin avril, était comparable à la normale et supérieure à celle de 2015. Au niveau de sa richesse, en ce début de période de maturation, la canne présente des taux très positifs dans tous les secteurs excepté l’Ouest. La raison étant que la récolte 2015 avait démarré tardivement dans ce secteur et s’est prolongée jusqu’en janvier 2016.
Devanand Ramjuttun, négociateur du Sugar Industry Labourers Union, espère que les travailleurs évolueront dans de meilleures conditions. « On espère qu’il n’y aura pas d’incidents et que les ouvriers employés en permanence par les compagnies auront plus de canne à couper que les saisonniers », dit-il. Concernant la baisse du tonnage de sucre, il explique que des terres agricoles ont été vendues et que les compagnies manquent de volonté pour encourager la production.
En 2015, 4 millions de tonnes de canne ont été récoltées, produisant 366 070 tonnes de sucre, avec un taux d’extraction moyen très faible de 9,14 %, le plus bas depuis 1947.
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