« Le travail avec les experts de la Banque mondiale a débuté depuis octobre 2019, avant les élections, et leur rapport proposera des solutions répondant aux attentes de tous les acteurs du sucre à Maurice ». L’Attorney General et ministre de l’Agro-industrie et de la Sécurité alimentaire, Maneesh Gobin, se veut rassurant quant au secteur sucre. Il est intervenu le 26 février, lors de la remise de titres de propriété par Alteo aux 27 ex-employés des anciennes compagnies sucrières de Mon-Loisir et de Beau-Champ.
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Un optimisme qui est loin d’être unanime. Dans son allocution, André Bonieux, CEO du groupe Alteo, fait lui ressortir que l’heure est grave pour le sucre à Maurice. Pour lui, une réforme ne peut réussir que si elle implique tous les acteurs de l’industrie : les planteurs, petits et grands, les usiniers et les travailleurs. Mais elle doit surtout être soutenue par le gouvernement. Toutefois, « les bases ont déjà été jetées avec l’annonce de la création d’un Biomass Framework lors du Budget de l’an dernier, ainsi que celle, il y a peu, du mandat de la Banque mondiale pour la création d’un rapport visant à définir la marche à suivre pour sauver notre industrie. Nous attendons avec impatience les conclusions de ce rapport », conclut-il.
En marge de la remise des titres, le ministre de tutelle a encouragé les bénéficiaires à cultiver des fruits et légumes. Car Maurice gagnerait à devenir comme d’autres pays africains, tels que le Kenya, qui en produisent pour la vente en Europe.
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