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Indice de perception de la corruption : Maurice gagne 1 point mais perd deux places 

Maurice perd deux places, mais gagne un point en matière d'indice de perception de la corruption dans le classement 2018  établi par Transparency International. 

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C’est ce qui ressort d’un communiqué émis par Transparency Mauritius ce mardi 29 janvier. Communiqué qui fait état des avancés des pays de la région.
 
Selon Transparency International - Indice de perception de la corruption 2018 -, «Maurice gagne 1 point ; soit un score de 51 mais passe du 54ème rang mondial au 56ème rang». 

En 2017, Maurice avait perdu 4 points. En 2016, notre pays affichait un score de 54 et se trouvait au 50ème rang mondial.
 
Sur le plan régional, Maurice arrive à la 6ème place derrière les Seychelles, le Botswana, le Cap Verde, le Rwanda et la Namibie. Seychelles pointe au 28ème rang mondial avec un score de 66. 

Le Danemark avec un score de 88 arrive en premier sur cette liste de 180 pays alors que le dernier, avec un score de 10, est la Somalie. Le Singapour est au 3ème rang mondial avec un score de 85. 

Selon Transparency Mauritius, cinq sources ont été utilisées par Transparency International pour établir l’Indice de Perception de la Corruption (IPC) de Maurice. Ces sources varient selon les pays parmi 13 institutions reconnues dans le monde. Pour Maurice, les sources sont l’Indice de transformation 2017-2018 de Bertelsmann Stiftung, le Service des risques pays 2018 de la Economist Intelligence Unit, les Indicateurs des conditions économiques et de risque 2017 de Global Insight, l’enquête d’opinion auprès de cadres dirigeants 2018 du Forum économique mondial et le Projet Variétés de démocraties.

Ci-dessous le communiqué de Transparency Mauriritius  :

Transparency International - Indice de perception de la corruption 2018 Maurice gagne un point (51) mais descend de deux rangs (56) Après avoir perdu 4 points en 2017, Maurice a gagné un point en 2018, soit un score de 51, mais passe du 54ème rang mondial au 56ème rang. En 2016 cependant, la République de Maurice affichait un score de 54 et se trouvait au 50ème rang mondial. 

Sur le plan régional, Maurice arrive à la 6ème place derrière les Seychelles, le Botswana, le Cap Verde, le Rwanda et la Namibie. Seychelles pointe au 28ème rang mondial avec un score de 66. Ce score (de 66) est justement celui qui a été ciblé par le gouvernement mauricien dans son plan stratégique dans le cadre des Objectifs de Développent Durable des Nations Unies. Botswana compte un score de 61 et se retrouve au 34ème rang. Le Cap Verde, le Rwanda et la Namibie (avec laquelle Maurice était ex-aequo l’année dernière) comptent des scores respectifs de 57, 56 et 53 pour se placer aux 45ème, 48ème et 52ème rangs. 

Le Denmark avec un score de 88 arrive en premier sur cette liste de 180 pays alors que le dernier, avec un score de 10, est la Somalie. Le Singapour que les différents gouvernements mauriciens se réfèrent souvent comme mesure pour Maurice est au 3ème rang mondial avec un score de 85. 

Cinq sources ont été utilisées par Transparency International pour établir l’Indice de Perception de la Corruption (IPC) de Maurice. Ces sources varient selon les pays parmi 13 institutions reconnues dans le monde. Pour Maurice, les sources sont l’Indice de transformation 2017-2018 de Bertelsmann Stiftung, le Service des risques pays 2018 de la Economist Intelligence Unit, les Indicateurs des conditions économiques et de risque 2017 de Global Insight,l’enquête d’opinion auprès de cadres dirigeants 2018 du Forum économique mondial et le Projet Variétés de démocraties. Les données sources de l’IPC comprennent, entre autres, des aspects de la corruption qui comprennent les nominations basées sur le népotisme plutôt que sur la méritocratie dans la fonction publique, la protection juridique des lanceurs d’alerte, des journalistes et des enquêteurs lorsqu’ils signalent des cas de corruption et de versement de pot-de-vin et l’accès de la société civile aux informations sur les affaires publiques. Il existe plusieurs lois à Maurice qui donnent un pouvoir discrétionnaire aux membres d’un gouvernement de procéder à des nominations à la tête des institutions sans consultation aucune. Ce type de nomination est perçu comme étant contraire aux principes de la bonne gouvernance et servirait à récompenser des proches ou des agents. Une loi sur la libre circulation de l’information (Freedom of Information) se fait toujours attendre et il n’existe aucune loi spécifique pour la protection des lanceurs d’alertes.

Par ailleurs, Patricia Moreira, directrice générale de Transparency International insiste que la corruption fragilise la démocratie: « Alors que de nombreuses institutions démocratiques sont menacées à travers le monde – souvent par des dirigeants qui s’inscrivent dans une tendance autoritaire ou populiste –, nous devons redoubler d’efforts pour renforcer les freins et contrepoids et protéger les droits des citoyens. La corruption effrite la démocratie et produit un cercle vicieux en sapant les institutions démocratiques. En effet, plus ces institutions sont faibles, moins elles sont en mesure de contrôler la corruption. »

 

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