La différence grandissante entre les importations et les exportations du pays continue à avoir un effet néfaste sur le compte courant. Par rapport au Produit intérieur brut de Maurice, le quantum du déficit reste inchangé en comparaison avec l’année dernière.
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Le déficit courant sera de 4,2 % du Produit intérieur brut (PIB) en 2017. C’est ce qu’indiquent les projections de la Banque centrale, communiquées par son gouverneur Ramesh Basant Roi, lors d’une rencontre avec la presse le lundi 20 février.
Cette année, les importations seront plus élevées en termes nominal avec l’acquisition de deux nouveaux Airbus par Air Mauritius. Mais il n’y aura aucun impact sur l’ensemble de la position de notre balance des paiements. Car on assisterait à un flux entrant du même montant. L’achat de ces Airbus flambant neufs et de nouvelle génération se fera à travers un leasing.
La balance courante du pays est en territoire négatif. Cela est principalement dû au déficit commercial de Maurice qui devrait continuer à croître pour l’ensemble de 2016. Le pays est un importateur net de produits alimentaires et pétroliers. La dépendance est croissante. Qui plus est, l’exportation de produits Made in Mauritius est sur le déclin. Les données pour les neuf premiers mois de l’année dernière confirment cette tendance.
Déficit commercial de Rs 79,5 md
Selon les données de Statistics Mauritius en date de novembre 2016, pour le troisième trimestre de la même année (juillet à septembre), le déficit commercial a été de Rs 21,17 milliards, ce qui représente une hausse de 15,9 % par rapport à la période correspondante en 2016. En se basant sur les tendances trimestrielles et les indications de sources concordantes, Statistics Mauritius estime que le déficit commercial serait de Rs 79,5 milliards pour 2016. C’est la différence entre des exportations d’environ Rs 88 milliards et des importations de Rs 167,5 milliards.
Les exportations, entre janvier et septembre 2016, ont chuté à Rs 63,1 milliards, selon Statistics Mauritius, contre Rs 70,94 milliards pour les neuf mois similaires l’année précédente. Sur les quatre des cinq principaux marchés, qui sont des acheteurs de produits fabriqués localement, on note une baisse. La situation est exacerbée par une baisse majeure de la valeur des produits électroniques passant par le port franc pour être acheminés aux Émirats arabes unis.
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