Débat

Moto-écoles : la difficulté des examens de conduite contestée

Marie (prénom modifié) soutient que le niveau de difficulté de l’examen de conduite pour motocyclistes est trop élevé pour les personnes âgées. La quinquagénaire estime qu’il faudrait revoir le système.

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Habitante de Baie-du-Tombeau, Marie soutient avoir payé gros pour passer son test de conduite à moto. « Le test se déroule sur trois étapes, et lors du troisième niveau, nous devons effectuer un parcours d’obstacles en 25 secondes », dit-elle. 

« Pour nous, personnes âgées, le parcours n’est pas suffisamment adapté à notre âge. Il nous faut couvrir ce parcours dans un laps de temps trop court. Personnellement, il m’est difficile de compléter la piste dans le temps imparti, car je n’ai pas l’habitude de rouler vite. Je l’ai terminé en 40 secondes », confie la conductrice. « Je pense qu’il faudrait revoir cet examen pour ceux qui sont plus âgés, étant donné qu’ils sont plus lents. Lorsque j’ai fait l’examen, une seule personne avait passé le test  », ajoute Marie. 

Lors de son intervention, l’inspecteur Shiva Coothen a tenu à préciser que « les moto-écoles ont été lancées dans le but d’assurer la formation de ceux et celles qui souhaitent rouler à motocyclettes, peu importe les différents types de véhicules à deux-roues. Cela a été fait pour que les motocyclistes aient le comportement approprié sur nos routes. »

Il ajoute : « Effectivement, il y a un peu plus d’une semaine, les examens ont changé et se font tous aux Casernes centrales. Toutes les conditions d’examen sont appliquées à la lettre. À commencer par le test de la vue, puis les motocyclistes doivent rouler à vitesse modérée pour franchir les obstacles avec une bonne tenue de route, avant de terminer en roulant à vitesse élevée sur une distance de 150 mètres, et ainsi déterminer s’ils peuvent freiner et stopper leur véhicule dans une situation réelle  », soutient-il.

« Nous avons constaté que très souvent, lors des accidents, de nombreux motocyclistes n’ont pas su contrôler leur engin. C’est un facteur primordial pour déterminer si cette personne peut emprunter la route ou pas », a expliqué l’inspecteur. 

 

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