L’Independent Police Complaints Commission a ciblé deux ‘hot spots’ enregistrant le plus fort taux de plaintes du public envers les policiers. Depuis sa mise en opération, elle a recommandé quatre dossiers au bureau du Directeur des poursuites publiques et un autre à la Disciplined Forces Commission. Deux surintendants de police à la retraite ont aussi été approchés pour mener des enquêtes sur le terrain.
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L’Independent Police Complaints Commission (IPCC) passe à une étape supérieure. Les membres faisant partie de la commission ont dressé une liste de localités considérées comme des hot spots où le taux de criminalité et de brutalité policière est élevé. Terre-Rouge et une région des hautes Plaines-Wilhems sont traitées avec priorité. Les membres de l’IPCC sont en communication constante avec les Divisional Commanders et autres hauts gradés responsables des postes de police concernant les recoupements relatifs au nombre de plaintes du public contre les policiers. Le Défi Quotidien n’a pas été en mesure d’obtenir les chiffres concernant le nombre de cas recensés par la commission. Mais il ressort, « outre le fait d’utiliser la violence physique envers des suspects, des policiers sont accusés de manquer de courtoisie envers le public ».
DPP et DFSC alertés
Des sources anonymes au niveau de la commission avancent que « quatre cas allégués de brutalité policière ont été référés au bureau du Directeur des poursuites publiques (DPP) ». Des poursuites ont été recommandées.
Selon nos interlocuteurs, l’IPCC a référé un autre cas allégué de brutalité policière à la Disciplined Forces Service Commission (DFSC) pour des « sanctions sévères ». Pour rappel, l’IPCC se réserve le droit de référer les plaintes au DPP pour des poursuites criminelles, d’initier des actions disciplinaires, ou encore, de rejeter les cas dépendant de la véracité des accusations lors des enquêtes préliminaires de l’IPCC.
Au niveau de l’Independent Police Complaints Commission, on affirme que deux surintendants de police à la retraite ont été approchés en vue de mener des enquêtes sur les plaintes enregistrées. Selon nos interlocuteurs, le nombre d’officiers de la commission passe à 22 y compris les trois commissaires. « Depuis deux mois, la commission dispense des sessions de formation en matière des droits de l’homme, l’accueil et autre respect mutuel entre le public et la police. Cette formation est destinée à toutes les unités de la force policière », expliquent des membres de la commission.
L’IPCC a été mise sur pied à la suite du décès du suspect Eddyssen Patchee en cellule policière des suites d’un œdème cérébral aigu, en avril. Il est le 65e depuis 1979.C’est la brigade anti-drogue (Adsu) et la Criminal Investigation Division (CID) qui s’attirent plus de plaintes.
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