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Independent Police Complaints Commission Bill: mieux protéger tant les citoyens que les policiers

Les débats se poursuivront sur l’Independent Police Complaints Commission Bill, mardi prochain, au Parlement. À ce jour, une dizaine d’orateurs sont intervenus sur ce projet de loi. Sept autres interviendront lors de la prochaine séance avant la conclusion des débats par le Premier ministre. Mardi, le député mauve Veda Baloomoody a fait un procès sévère au projet de loi. Il n’y est pas allé de main morte dès le début de son intervention. « On ne dit pas qu’on n’est pas d’accord avec son contenu, car il est exactement le même que celui de la Police Complaints Division sous la Human Rights Act, mais on regrette que fondamentalement, il n’y a rien de nouveau », dit-il. Pour lui, ce n’est autre qu’un « desperate rebranding exercise ». Il aurait souhaité que ce projet de loi inclue également les recommandations de la Human Rights Commission par rapport à cette division. Il parle d’occasion manquée. Il regrette aussi que, selon ses renseignements, il n’y a pas eu de consultation avec le Bar Council et des organisations non gouvernementales qui militent pour les droits humains.

Peu de condamnations

Il aurait préféré un projet de loi qui revoie la protection dont disposent les policiers sous l’actuelle législation. Il estime que les citoyens sont réticents à porter plainte contre la police, vu le faible taux de condamnations. « We have been asking questions in this house so many times on how many police officers have been prosecuted, how many convictions. Zero ! » Et ce, dit-il, alors qu’on ne compte pas moins de 500 allégations de brutalité policière. Pour le chef de file du Parti travailliste au Parlement, Shakeel Mohamed, il n’a jamais été question pour l’opposition de ternir l’image de la police. Mais, dit-il, le fait demeure que plusieurs personnes ont été victimes d’arrestations arbitraires. Il souligne que les arrestations arbitraires ont existé sous tout gouvernement. Il est d’avis que ce projet de loi, qu’il qualifie de « copy and paste », ne va pas résoudre le problème de brutalité policière malgré, dit-il, les bonnes intentions du Premier ministre. À cet effet, le député rouge propose des amendements constitutionnels pour donner le pouvoir d’arrestation à ue institution indépendante. Dans les rangs de la majorité gouvernementale, tous les orateurs ont soutenu ce projet de loi. Mardi prochain, les parlementaires Ravi Rutnah, Raj Dayal, Alan Ganoo, Maneesh Gobin, Roshi Bhadain et Reza Uteem interviendront sur l’Independent Police Complaints Commission Bill avant la conclusion des débats par le Premier ministre.  
 

Rs 8 millions pour le Graduate Training for Employment Scheme

Répondant à une question du député Dhananjay Ramful, la ministre de l’éducation Leela Devi Dookun a expliqué que le but du ‘Graduate Training for Employment Scheme’ est d’accorder une formation aux diplômés, selon les besoins du marché du travail. Les bénéficiaires doivent être sans emplois et être enregistrés au préalable sur la base de données du Human Development Resource Council (HRDC). À ce jour, 76 diplômés sont en stage de formation et 157 nouveaux seront recrutés prochainement. La ministre a affirmé qu’après leur formation, ils seront employés par les compagnies qui les ont formés. Une somme de Rs 8 millions a été approuvée pour ce programme.  
 

Une clinique ayurvédique à Plaine-Verte

Une clinique ayurvédique ouvrira bientôt ses portes à Plaine-Verte. C’est ce qu’a confirmé le ministre de la Santé Anil Gayan, qui répondait à une question du député du MSM Maneesh Gobin. Le député Osman Mohamed a attiré l’attention sur le fait que cette clinique devait ouvrir ses portes en mai dernier et a voulu savoir les raisons de ce retard. Le ministre a déclaré que ce retard était dû à un manque de médecins ayurvédiques. Cinq exercent dans le secteur public et le reste dans le privé. Le ministère de la Santé étudie la possibilité de requérir les services de certains d’entre eux à temps partiel.  
 

Anil Gayan: « Un juste milieu »

Pour le ministre de la Santé Anil Gayan , ce projet de loi apportera un juste équilibre dans les enquêtes sur les allégations de brutalité policière. Il estime que cette loi protège les citoyens de la brutalité policière, tout comme elle protège les policiers des accusations malveillantes.

Roubina Jadoo-Jaunboccus: « Protéger la police des accusations malveillantes »

La députée du MSM estime qu’il faut à la fois protéger les citoyens des actes de brutalité policière et protéger la  police des accusations malveillantes. Elle pense que l’Independent Police Complaints Commission disposera de tous les atouts nécessaires pour accomplir cette tâche. « We have the dog that can bark and bite », dit-elle.

Danielle Selvon: « Lisez le document de Lalit  sur la brutalité policière »

Lors de son intervention, la députée indépendante Danielle Selvon a fait référence à un document compilé par le parti Lalit sur les violences policières.  Elle parle de 62 cas de décès en cellule policière entre 1974 et 2015.  Elle a recommandé aux parlementaires de lire ce document. Pour la députée de l’opposition, il est important que la commission enquête aussi « sur la manière brutale de la police d’arrêter les gens ».   Ceci dit, elle apporte son soutien à ce projet de loi.

Etienne Sinatambou: « Ne diabolisons pas la force policière »

Le ministre de la Technologie a mis en garde contre une diabolisation de la force policière. Il reconnaît qu’il y a des brebis galeuses chez les policiers, mais insiste sur le fait qu’il y a une majorité de policiers qui font bien leur travail.

Guito Lepoigneur: « Une promesse électorale »

Pour le député de la circonscription no 20, ce projet de loi va aider la force policière à devenir meilleure. Il a attiré l’attention sur le fait qu’il s’agit d’une promesse électorale qui se concrétise.  
 

YEP: un emploi permanent pour 44 % des bénéficiaires

De janvier 2013 à juin 2016, 14 984 jeunes ont été placés en stage de formation dans des entreprises privés et 1 004 dans le secteur public sous le Youth Employment Programme (YEP).  C’est ce qu’a affirmé le ministre de l’Intégration sociale Prithvirajsing Roopun à la suite d’une question du député travailliste Dhananjay Ramful. De plus, le ministre a cité une étude menée par le ministère du Travail selon laquelle 44 % des jeunes placés ont trouvé un emploi permanent. Selon Prithvirajsing Roopun, depuis janvier 2013, Rs 268 531 471 ont été déboursées pour les jeunes qui ont suivi des cours de formation sous le YEP dans le secteur privé et Rs 21 447 000 ont été utilisées pour les bénéficiaires qui ont été placés dans le secteur public depuis 2015. Le YEP concerne les jeunes âgés de 18 à 30 ans, qui sont enregistrés auprès des Employment Information Centres et sur la base de données du YEP. Ils doivent avoir été au chômage pendant au moins 30 jours au moment de leur enregistrement.

Rs 11,6 milliards pour le réseau routier en quatre ans

Selon le ministre des Infrastructures publiques Nando Bodha, de 2012 à juin 2016, la Road Development Authority (RDA) a investi Rs 11 615 100 000 dans la construction et l’entretien des routes.

Traitement au laser: aucun cas de brûlure rapporté

Le ministre de la Santé Anil Gayan a affirmé qu’à ce jour, aucun cas de brûlure n’a été rapporté dans les hôpitaux publics à la suite de traitements au laser dans les cliniques privées. Il répondait à une question de Raffick Sorefan.

Ce qu’a coûté la National Regatta League

Selon le Premier ministre adjoint Xavier-Luc Duval, qui répondait à une question du député Dhananjay Ramful, la National Regatta Professional League a coûté Rs 814 212 en 2015 et Rs 309 464 en 2016.
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