Melissa, 24 ans, travaillait pour un centre d’appels qui a été placé sous l’administration d’une autre compagnie. Leur patron avait promis de verser un mois de salaire (en guise de préavis) plus une rémunération pour 10 jours de travail aux 50 employés concernés. L’argent devait être versé le 14 juillet dernier. Ces licenciés attendent toujours
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La jeune femme déplore que cette promesse n’ait pas été tenue. « Les licenciés n’ont eu droit qu’à leur rémunération pour 10 jours de travail; ils n’ont pas reçu leur mois de salaire comme promis. » Elle précise qu’elle a dû batailler pour récupérer son dû pour ces dix jours de travail.
Melissa dit avoir contacté le bureau du Travail de Curepipe. L’officier qui traite le dossier lui a déclaré que c’était une affaire « très délicate », tout en précisant que le cas a été référé au ministère du Travail.
Xplik Ou K a appelé l’officier en question, mais nous n’avons pu le joindre au téléphone. Au main office (à Port-Louis), on nous a déclaré que les cas spécifiques doivent dorénavant être référés au ministère du Travail.
La rédaction a, bien entendu, voulu contacter la firme sous laquelle ledit centre d’appels a été placé sous administration. On a décliné notre invitation à fournir des renseignements et nous avons plutôt été dirigés vers leur représentant légal. Ce dernier nous a déclaré qu’il n’a aucun rôle juridique dans cette affaire, que son rôle se limite à être le représentant du patron du centre d’appels qui est un Français. « La personne habilitée à vous donner des informations, c’est le responsable de la compagnie qui a pris le centre d’appels sous son administration », nous a-t-il déclaré. Retour donc à la case départ pour les licenciés qui attendent un heureux dénouement.
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