Faits Divers

Incendie à Triolet : en sauvant son fils de 12 ans, un policier grièvement brûlé

Incendie à Triolet : en sauvant son fils de 12 ans, un policier grièvement brûlé

Il a failli y laisser sa vie mais il a tout fait pour porter secours à son fils de 12 ans lors d’un incendie qui a éclaté jeudi à son domicile à Triolet. Il s’agit d’un policier de 48 ans qui se remet lentement de ses brûlures à l’hôpital Victoria de Candos.

Publicité

Si le fils de 12 ans est sorti indemne de cet incendie, en revanche, son père, un policier de 48 ans, affecté à la Special Supporting Unit (SSU), a été grièvement brûlé. Le père raconte qu’aux petites heures de jeudi, il s’est réveillé en sursaut après qu’un incendie ait éclaté dans la chambre où il dormait avec son fils. Ses cris ont alerté son épouse, âgée de 41 ans, qui sans plus tarder s’est ruée dans la chambre où ils dormaient. À sa plus grande surprise, elle a vu le lit et la couette en flammes et son époux qui faisait tout pour porter secours à leur fils de 12 ans. 

Heureusement que le policier a pu maîtriser le sinistre et secourir son fils. Toutefois, il a subi des brûlures aux mains, aux pieds, au ventre et au visage. Il a été transporté à l’hôpital SSRN de Pamplemousses. Après les premiers soins, il a dû être transféré à l’hôpital Victoria de Candos où il est toujours admis. 

L’épouse du policier explique qu’une bougie serait à l’origine de cet incendie. « Il y avait une panne d’électricité. On avait allumé une bougie. Mon époux s’est endormi et a oublié d’éteindre la bougie. À mon avis, cette bougie allumée s’est renversée sur le lit où dormaient mon époux et mon fils. La couette a pris feu et en voulant sauver notre fils, mon époux a été brûlé. Heureusement, que mon fils n’a pas subi de brûlures. Un peu traumatisé par ce malheureux incident, il ne cesse de prendre les nouvelles de son père. Mon époux se remet lentement de ses brûlures », précise l’épouse du policier.

La police a déjà examiné les lieux où l’incendie a éclaté. Des échantillons ont été envoyés à la Forensic Science Laboratory (FSL) pour des analyses. Aucun acte malveillant n’est privilégié. L’enquête policière se poursuit sous la supervision de l’assistant Commissaire de police (ACP) Dawoonarain, responsable de la Northern Division.

 

Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !