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Incendie à Tranquebar : les économies et les rêves de Steve pour ses filles s'envolent en fumée

Steve nous montre tout ce qui lui reste des économies qu’il avait conservé dans un petit récipient en métal (un katora) (Photo : Rajenee Panchoo)

C’est la désolation pour Steve La Fraisère et sa famille. En quelques heures, ce père de famille a perdu sa maison et ses économies. 

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Steve La Fraisère et sa famille sont parmi l’une des cinq familles dont la maison en tôle et en bois a été ravagée par un violent incendie, hier matin, jeudi 11 juin à Tranquebar, Port-Louis.

Au moment de l’incendie, Steve n’était pas chez lui, ce sont des voisins qui ont sauvé ses trois filles des flammes, car celles-ci se trouvaient dans la maison quand le feu s’est rapidement répandu. « Mo bann vwazin inn bizin kas la port pou tir mo bann zenfan. Pann res narien », confie Steve. 

Dans la main, il tient tout ce qui lui reste des économies qu’il avait conservé dans un petit récipient en métal (un katora). Il nous le montre le cœur gros, il ne reste que des cendres dans le récipient qui contenait une somme de Rs 15 000. Sous l'effet de la chaleur, son argent est parti en fumée.  

À ses heures perdues, Steve entreprend des travaux mécaniques chez lui. Cela lui permet de faire quelques revenus qui sont hélas ont été perdus avec l’incendie qui lui a laissé sans toit.

« Mo ti garde sa kass la pou aste manze », nous témoigne Steve, dont une des filles en grade 11.

Steve La Fraisère a récemment fait l'acquisition d'un nouveau four pour que ses filles puissent apprendre à cuisiner. 

Ce soir encore, il dormira probablement dans le club de boxe de Tranquebar, qui accueille les familles sinistrées jusqu'à ce qu'elles se trouvent un endroit où loger.  Ce retour à la case départ est pour elles une épreuve terrible.

 

 

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