Incendie dans une maison à Pointe-aux-Sables : un père et sa fille luttent pour leur survie aux soins intensifs

Une famille à Cité Débarcadère, Pointe-aux-Sables, est dans le désarroi. Un incendie a ravagé leur maison aux petites heures de vendredi. Le chef de famille, âgé de 43 ans, et sa fille de 9 ans ont été gravement brûlés. Leur état de santé inspire de vives inquiétudes.

Henriette, son époux Jean-Pierre, et leurs deux filles, âgées de 11 et 9 ans, dorment toujours ensemble dans une chambre. Vendredi, vers minuit, leur fils, qui dort dans une autre chambre, est réveillé par une intense chaleur. Il constate qu’une partie de sa chambre est en flammes. Il a alerte aussitôt ses parents.

Henriette se précipite vers la sortie avec sa fille aînée, alors que son époux s’occupe de plus petite. Mais dans cette obscurité totale, Jean-Pierre et sa fille ont toutes les peines du monde pour gagner la sortie. Suffoquant en raison de l’épaisse fumée qui se dégage, ils perdent connaissance. Henriette crie à l’aide et des voisins accourent à leur secours. Les sapeurs-pompiers et la police de Pointe-aux-Sables sont alertés. Les éléments du  Scene of Crime Office se sont aussi déplacés.

« Mo ban vwazin finn ed mwa pou teign dife e ponpie finn fer retar. Zot inn vini apre enn ertan. Mes voisins m’ont aidée pour sortir mon mari et ma fille de la maison et ils ont été transportés d’urgence à l’hôpital Victoria où ils sont admis à l’ICU. Dokter inn dir zot leta kritik. Ma fille de 11 ans est bouleversée », a déclaré Henriette au Défi-Plus.

La mère de famille a fait ressortir qu’il n’y a pas d’électricité dans sa maison et qu’ils utilisent des  torches et des bougies au quotidien. Elle ne sait pas comment l’incendie a éclaté. Ses deux autres fils, qui sont âgés de 14 et 16 ans, n’étaient pas à la maison. « Ils passaient les vacances  scolaires chez un proche », dit-elle.

Henriette concède que son époux et elle fument, mais « toujours en dehors de la maison ».

Pas d’électricité

Elle dit avoir tout perdu lors de cet incendie.Cette mère de famille, qui dit vivre dans le désespoir, a tenu à remercier ses voisins d’être venus à leurs secours.

Sollicité pour une réaction, un responsable de la Control Room de services de pompes, a démenti  les allégations d’Henriette. «En ce qui concerne  l’incendie de Pointe-aux-Sables, on a reçu   un appel vers les 00 h 34 et on a tout de suite alerté les pompiers de Coromandel. Ces derniers ont quitté les casernes  vers 00 h 36 et sont arrivés sur les lieux à 00 h 44,c’est-à-dire en dix minutes.  Il n’y a pas eu de retard comme  l’affirme la dame»,  a expliqué le responsable. Les policiers ont passé au peigne fin les lieux où l’incendie a éclaté pour établir l’origine du sinistre.