Incendie dans une maison à Beau-Bassin : prisonnier des flammes, Jordan Laviolette, 22 ans, décède

Drame sur la route principale de Beau-Bassin, mercredi matin. Une maison a été la proie des flammes. Jean François Jordan Laviolette, âgé de 22 ans, qui dormait, n’a pas eu le temps d’évacuer les lieux. Son corps carbonisé a été retrouvé par les pompiers après que l’incendie a été circonscrit. La police et la Fire Investigation Unit tentent d’établir l’origine de ce feu ayant coûté la vie à ce père de famille.

D’ores et déjà, le frère de la victime a été interpellé par la Criminal Investigation Division de Beau-Bassin, mercredi en fin d’après-midi, avant d'être autorisé à partir. Jordan Laviolette aurait été roué de coups. 

Voilà plusieurs années que cette famille vit dans cette maison dont la toiture est en tôle. Nul ne s’attendait à ce qu’une telle tragédie s’y produise. L’incendie a éclaté tôt mercredi matin. C’est la fumée émanant de la modeste demeure qui a alerté le voisinage. La police de Beau-Bassin et les sapeurs-pompiers de Quatre-Bornes se sont rendus sur place en urgence.

Le feu a pu être maîtrisé. Au cours de leur inspection, les pompiers ont retrouvé un cadavre carbonisé sur un lit. Jean François Jordan Laviolette a été identifié comme étant la victime. Ce dernier habitait cette maison avec Laval, son père. Le corps a été emmené à la morgue de l’hôpital Victoria, Candos. L’autopsie a révélé que la victime a succombé à une asphyxie due à la fumée.

Le père de Jordan est dévasté. Il n’était pas présent au moment des faits. C’est sa fille qui l’a informé du drame. « Mo pa kone kinn arive, mo pa ti la. Mo ti al Vacoas. Lerla mo tifi inn telefonn mwa. Linn dir mwa dife inn pran. » Les proches se sont dépêchés de se rendre sur le lieu du sinistre. Mais c’était déjà trop tard. « Mo pa santi mwa bien. Mo pa kone si mo pou kav debout lor mo de lipie », lâche le père au bord des larmes. 

La victime travaillait comme menuisier. « Kontra fek fini li pa ti pe travay. » Jordan Laviolette vivait en concubinage et était le papa de deux garçons en bas âge. La maison a été endommagée par les flammes. « Pou bizin al rod enn lakaz pou reste aster. Monn ale enn zour, get kinn arive », soupire le papa, bouleversé par cette terrible disparition.