Incendie criminel à Petit-Raffray : Fardeen Okeeb arrêté avec une arme à feu en plastique

Fardeen Okeeb refait parler de lui. Cet habitant de Petit-Raffray, à Goodlands, n’en finit pas de collectionner les bêtises. Cette fois, il est derrière les barreaux pour incendie criminel. À la suite d’un différend familial, il aurait mis le feu à la maison d’un proche. Lors de son arrestation, le suspect avait en sa possession une arme à feu factice, un tonfa de la police et une cagoule. Il a fait des aveux.

Vers 11 h 40, la police de Goodlands a été alertée qu’une maison était en proie aux flammes à Petit-Raffray. Les pompiers ont été mandés et ils ont pu maîtriser l’incendie. Cependant, la maison a été complètement ravagée. Les meubles et les appareils électriques ont tous été abîmés par le feu. Il n’y a pas eu de blessés, fort heureusement. Les investigations ont permis aux policiers de constater que cet incendie n’était pas accidentel.

En effet, les limiers de la Field Intelligence Unit et ceux de la Force Criminal Intelligence (FCIU) ont appris qu’un individu rôdait autour de la maison un peu plus tôt. Il avait une arme à feu et portait une cagoule. L’identité du suspect a pu être confirmée peu après. Il s’agissait de Fardeen Okeeb, 41 ans, connu des services de police. Le suspect a été appréhendé par les limiers de la FCIU.

Il a été interrogé sur l’incendie de la maison et il aurait fait des aveux. « Mo mem kinn met dife dan sa lakaz la misie. Mo bann fami mem sa, mo ena enn problem leritaz kont zot », aurait-il expliqué. Les policiers ont fouillé la maison en sa présence. Ils ont trouvé une arme à feu en plastique, une cagoule et un tonfa de la Mauritius Police Force sous son lit. Il n’a pas donné d’explication sur leur provenance. Il a été conduit dans les bureaux de la brigade criminelle de Goodlands. Il a indiqué qu’il s’expliquerait plus tard dans cette affaire. « Mo la tet fatigue aster la », a-t-il avancé. Il a répondu d’une accusation provisoire d’incendie criminel devant le tribunal de Pamplemousses, le jeudi 13 juin. La police ayant objecté à sa libération, il est en détention.

Fardeen Okeeb s’était fait connaître en 2020 à la suite d’une vidéo sur les réseaux sociaux dans laquelle il tenait des propos sectaires. Il avait été arrêté et avait été impliqué dans un règlement de compte. En 2021, un groupe d’individus l’avait enlevé, battu et dévêtu. Ils l’avaient filmé alors qu’il demandait des excuses pour ses propos déplacés. Le Central Criminal Investigation Department avait initié une enquête à la suite de ces incidents et il y avait eu une série d’arrestations