Avec ses 22 000 km de rails, la Chine est le plus grand réseau de rails pour trains à grande vitesse. Ce qui fait du ferroviaire la tête d’affichie du plan de dévéloppement de l’Empire du Milieu.
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17:29 mardi 17 octobre. Le crépuscule se mue déjà en nuit, automne oblige. L’heure du retour, de la gare de Yujiapu vers Beijing a sonné. 160 kilomètres. Par train. Le train à grande vitesse – Bullet Train – amorce son périple vers la capitale chinoise. Le trajet, entrecoupé de trois arrêts – durera une heure. Vitesse maximale atteinte : 297 kilomètres par heure.
Le ferroviaire est, sans nul doute, en tête d’affiche du plan du développement de la Chine. Les chiffres sont impressionnants. Ainsi, la Chine affirme être devenue aujourd’hui le pays ayant le plus grand réseau de rails pour trains à grande vitesse avec 22 000 kilomètres déjà utilisés et 11 000 kilomètres autres en construction. Les gares sont vastes. L’efficacité de processus de l’entrée jusqu’à la sortie est signe d’un processus bien rôdé.
Ce constat, nous l’avons fait en compagnie de 90 autres journalistes chinois et d’ailleurs, lors d’une journée qui nous a menés de Beijing à Tianjin, une des quatre municipalités sous le contrôle direct du gouvernement central. Les gratte-ciel dans cette ville représentent un prolongement de ces infrastructures se dressant le long des artères immaculées de la capitale.
Les grues sont omniprésentes. Les projets aussi. D’abord, il y a la Sino-Singapore Tianjin Eco-City, une collaboration entre la Chine et Singapour dans le combat contre le changement climatique, la consolidation de la protection de l’environnement, la préservation des ressources et de l’énergie et la construction d’une société en harmonie. Et plus loin, on retrouve le projet de Tianjin Binhai CBD Area, dont la transformation sera complète vers 2020. Ce sera un centre avec pour vocation d’abriter les sièges sociaux des entreprises de Beijing et Tianjin. À ce jour, 1,043 sociétés ont déjà fait le saut. L’innovation est le maître-mot, tout comme la nouvelle génération des technologies de l’information.
Parlant d’innovation, on ne peut passer sous silence l’apport de la robotique dans les affaires de la société logistique STO. Ici, ce sont les robots qui dansent dans un faible vrombissement pour départager les colis par région, cherchant l’endroit pour déverser leurs paquets, en sillonnant les codes estampillés sur les plaques métalliques.
Et dans cette kyrielle de développement, on trouve quelques instants pour visiter le musée de Tianjin. L’accent est mis sur l’artisanat des dynasties ayant régné avant, telle celle pièce avec deux vases identiques, taillées du même bloc de jade sans oublier des décorations parfaites sur porcelaine.
Pendant ce temps, à la gare de Tianjin, les Bullet Trains se succèdent…
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