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Importations par la STC : du lait en poudre moins cher d’ici décembre

Rajiv Servansingh, le directeur de la STC.

Les Mauriciens devraient découvrir du lait en poudre de la STC d’ici la fin de cette année. Le contrat devrait être signé d’ici quelques jours avec un fournisseur néozélandais. Le but est d’offrir un meilleur prix que la concurrence. Par contre, pour l’importation d’huile de cuisine, les offres reçues par la STC ne sont pas concluantes.

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Le projet d’importation de lait en poudre par la State Trading Corporation (STC) avance. Après un ‘restricted bidding exercice’, impliquant huit soumissionnaires potentiels, lancé à la mi-août, la STC s’apprête à passer sa première commande de lait en poudre. Il s’agit ici d’une commande de 50 tonnes métriques avec une option pour une seconde commande, selon les mêmes conditions.

« L’offre d’une compagnie de Nouvelle-Zélande a déjà été approuvée et nous finalisons les procédures pour la commande. D’ici début octobre, nous devrions avoir passé la première commande », affirme un responsable de la corporation. Avant de passer la commande, le dossier devra être présenté au Conseil d’administration à la fin de ce mois-ci.

Prix de vente

« Nous n’avons pas encore finalisé le prix de vente aux revendeurs, mais on peut déjà affirmer qu’ils seront plus bas que ceux des autres opérateurs sur ce marché », prévoit-on au niveau de la STC. L’objectif est de pouvoir placer le lait en poudre libellé STC dans les boutiques et supermarchés avant la fin de cette année-ci. 

Pour des raisons commerciales, la STC ne souhaite pas donner le nom de son fournisseur en Nouvelle-Zélande, mais précise que c’est pour ne pas répéter l’épisode du lait en poudre Amul, que la STC avait importé de l’Inde en 2008 et dont la vente était loin d’avoir été un succès, qu’elle s’est tournée vers le marché néozélandais. 

Depuis des décennies, les Mauriciens consomment du lait en poudre de la Nouvelle-Zélande. Au niveau de la STC, l’on précise que le cahier des charges était strict afin de s’assurer que ce soit un produit de bonne qualité qui soit livré.

Le 20 août dernier, le Conseil des ministres a également donné son aval pour le lancement d’un appel d’offres pour 95 tonnes métriques d’huile de soya d’Égypte dans des logements en plastique d’un litre. Une liste de 11 soumissionnaires potentiels avait été établie.

Il revient que cet exercice n’était pas couronné de succès, car aucune offre n’a été retenue à cause des prix proposés. L’objectif de la STC est ici aussi de pouvoir fournir de l’huile à un prix moindre que ce qui est offert sur le marché.

La STC n’a cependant pas abandonné son idée d’importer ce produit. « Importer de l’huile de cuisine est toujours à l’étude. Nous revoyons nos sources pour trouver la meilleure formule. Nous irons de l’avant si nous parvenons à trouver le bon prix », affirme ce haut cadre de la STC.

 

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