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Importation des matières premières de la drogue synthétique : les marchandises en provenance de Chine et d’Asie sous la loupe

drogue synthétique

La lutte contre le trafic de drogue prend une autre dimension à la douane. Les marchandises en provenance d’Asie, plus précisément de Chine, sont méticuleusement fouillées par les officiers des douanes. Ceux-ci veulent à tout prix contrer l’accès, par tous les moyens, des matières premières utilisées dans la fabrication de la drogue synthétique dans le pays.

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Des douaniers, sous le couvert de l’anonymat, expliquent que les marchandises en provenance de Chine et des pays asiatiques sont minutieusement passées à la loupe. Ils redoutent que les matières premières utilisées pour fabriquer de la drogue de synthèse sont soigneusement dissimulées dans des marchandises. Selon nos interlocuteurs, la « fouille méticuleuse » a démarré depuis quelques mois.

« Toute marchandise en provenance de Chine et des pays asiatiques peut être utilisée pour faire entrer ces matières premières sur le territoire », expliquent nos sources. Dans la pratique, précisent ces douaniers, outre les marchandises qui sont systématiquement importées, le profil des importateurs locaux est également passé à la loupe. Selon des recoupements, leurs précédentes importations seront aussi analysées. Les importateurs, nouveaux et anciens, sont également surveillés.

« Le trafiquant de drogue étudie la situation. Il a tendance à dissimuler les substances illicites dans les marchandises les moins surveillées par la douane. C’est ainsi que la drogue est introduite par voie maritime dans le pays », expliquent-ils. Les produits cosmétiques et hygiéniques, les vêtements et les pièces de rechange de véhicules, entre autres, font ainsi l’objet d’un contrôle rigoureux. Les produits de consommation ne seraient pas utilisés pour dissimuler ces matières destinées à la production de la drogue.

Sollicité par Le Dimanche/L’Hebdo, le directeur des douanes, Vivekanand Ramburrun, déclare que les procédures des fouilles sont uniformes et systématiques pour tous les pays.

« Au niveau de la douane, quelque 1 000 conteneurs sont vérifiés chaque jour. Nos fouilles sont basées sur plusieurs facteurs, à savoir les risques commerciaux ou encore le trafic de drogue. Aucun pays n’est particulièrement ciblé par la douane, comme étant le principal exportateur de drogue synthétique », déclare Vivekanand Ramburrun.

 

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